La sécurité des chauffeurs en question après le drame des Diablerets
Conducteur de car, un métier à risque ?
Conducteur de car, un métier à risque ? Le décès d’un chauffeur aux Diablerets après une altercation pose la question de la sécurité du personnel des transports publics.
Dans le canton, les actes de violence restent toutefois marginaux, rassure Alain Gretz, directeur de Car Postal Valais. Le dernier cas d’agression physique d’un chauffeur remonte à 5 ans lors d’une course de nuit entre Sion et Martigny, et depuis, la direction a engagé un agent de sécurité pour accompagner ce trajet nocturne. Certains véhicules sont aussi équipés de caméras de surveillance. Chaque année, Car Postal organise également des cours de gestion du stress, de gestion des conflits ou encore de communication pour ses chauffeurs.
Pour les syndicats, la question ne doit pas être prise à la légère et ils attendent d’ailleurs un effort de la part des pouvoirs publics. Une campagne de sensibilisation pourrait constituer une première solution, selon Elisabeth Di Blasi, secrétaire Syndicom pour la région de Sion. Mais pour elle, l’adoption de cabines fermées pour isoler le personnel de conduite, comme c’est le cas dans d’autres cantons, semble inévitable. Alain Gretz n’est pas de cet avis. Il ne juge pas nécessaire d’en arriver là pour une infime minorité de passagers qui posent problème en Valais.