L'UDCVr et le MCCVs prônent un OUI à l'initiative de mise en oeuvre
Après les opposants hier, au tour de l'UDC du Valais romand et du Mouvement chrétien conservateur valaisan de présenter aujourd'hui devant la presse leurs arguments en faveur de l'initiative fédérale "Pour le renvoi effectif des étrangers criminels", initiative dite de mise en &oe...
Après les opposants hier, au tour de l'UDC du Valais romand et du Mouvement chrétien conservateur valaisan de présenter aujourd'hui devant la presse leurs arguments en faveur de l'initiative fédérale "Pour le renvoi effectif des étrangers criminels", initiative dite de mise en œuvre qui sera soumise à votation le 28 février prochain.
Le peuple suisse avait accepté, fin 2010 on s'en souvient, l'initiative agrarienne pour le renvoi des étrangers criminels, obligeant le Parlement à adapter les lois en ce sens dans un délai de 5 ans.
Les chambres fédérales ont rempli ce mandat, mais pour l'UDC du Valais romand et le Mouvement chrétien conservateur valaisan elles n'ont pas suivi la volonté du peuple, en introduisant une clause de rigueur qui permet aux juges de surseoir à une expulsion.
Selon l'UDCVr, l'initiative de mise en œuvre permettrait de renvoyer 6000 étrangers criminels de plus par année que le texte du Parlement. "Si le OUI l'emporte le 28 février, 10'000 étrangers criminels seront expulsés chaque année, contre 500 aujourd'hui et un peu moins de 4'000 avec la loi acceptée par le Parlement", explique Jean-Luc Addor, qui dit s'appuyer sur des chiffres de l'office fédéral de la statistique.
Rappelons qu'en cas de refus de cette initiative le 28 février par le peuple, c'est la loi votée par le Parlement l'an passé qui entrera en vigueur.