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L'avenir prend forme pour le Regent Crans-Montana College

Les dix-sept premiers contrats du Regent Crans-Montana College sont signés.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
24 févr. 2015, 16:51
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Les dix-sept premiers contrats du Regent Crans-Montana College sont signés.
Les équipes administratives et professorales sont donc au complet pour encadrer la première volée de la "junior school"(5-13 ans) prévue dès septembre sur le Haut-Plateau, afin de les conduire vers l'obtention du bac international anglais ("British (I)GCSE).
"On est ravi d'avoir réussi à assembler une telle équipe", explique Didier Boutroux, directeur général ("Head Master & Founding Board Member"). Il faut dire que l'école a pu disposer de quelques 250 candidatures du monde entier.

La phase suivante : communiquer aux "papables"

"Ce point là étant résolu, maintenant nous sommes vraiment dans la phase de communication aux familles potentielles? l'école existe? son équipe académique est déjà en ordre de marche et extrêmement motivée", se réjouit Karim Sghaier, président du Regent College.
Plusieurs voyages ont déjà été effectués dans divers capitales pour présenter le concept de l'établissement. Près de 40 familles ont fait savoir leur intérêt qu'il s'agira désormais de concrétiser par des inscriptions fermes. "C'est une procédure qui, en principe, survient au mois de mars", précise Didier Boutroux, directeur d'écoles privées depuis près de 30 ans. Mais n'y entrera pas qui veut. La procédure d'admission prévoit plusieurs étapes dont l'évaluation du niveau de chaque candidat. "Le programme est exigeant et il est possible que nous devions dire dans certains cas que les lacunes sont trop importantes et que nous devrons refuser certains élèves", regrette Didier Boutroux.


Un écrin qui va quadrupler en 15 mois

Pour y parvenir, la première partie du complexe flambant neuf est terminée ("Junior School"). La seconde qui accueillera un an plus tard les "seniors", soit les 13-18 ans, complètera ce complexe à 50 millions de francs réunis auprès de banques, d'investisseurs privés et institutionnels. S'y ajoute la société d'exploitation dotée d'un capital de départ de cinq millions dont 30% à la commune de Lens, 30% à un autre investisseur, Pierangelo Botinelli et le solde de 40% à Karim Sghaier. Cette société peut aussi compter sur une ligne de crédit de 5 millions d'un établissement bancaire complété par un prêt de 5 autres millions de la part de la commune. "Il s'agit là de ce que j'appellerai vulgairement les airbags financiers pour lancer l'exploitation de l'école" explique le président du conseil d'administration.
A terme, l'école compte accueillir une centaine d'élèves dans la "junior school" et le double en senior. Il en coûtera entre 40 et 80 mille francs par an aux familles de ses élèves, selon le degré et le modèle choisi, en internat ou pas.
De quoi réjouir le président de Lens car quand la totalité des établissements seront ouverts, "on espère une soixantaine ? voire plus ? d'emplois à créer, en plus de l'emploi qui a été généré par la construction de l'école et une activité économique importante au-delà des saisons, sur toute l'année", explique David Bagnoud.
Il faut dire que "?passablement de résidents internationaux de Crans-Montana ont quitté le Haut-Plateau pour privilégier des destinations comme Villars ou Gstaad parce qu'il y avait une école internationale donc nous perdions des familles", explique David Bagnoud certain désormais de voir venir s'installer de nouveaux résidents aux côtés de ceux qui resteront pour bénéficier de cette école, "un apport considérable".
Christian Hermann
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