L'accueil familial de jour séduit toujours plus de parents en Valais
En quinze ans, l'accueil familial de jour s'est étoffé dans le canton qui compte aujourd'hui 16 associations de Zermatt à Monthey, réunies sous l'égide d'une fédération.

En quinze ans, l'accueil familial de jour s'est étoffé dans le canton qui compte aujourd'hui 16 associations de Zermatt à Monthey, réunies sous l'égide d'une fédération.
Signe d'une évolution, on ne parle plus de "mère gardienne", comme initialement, ou de "maman de jour" mais bien de "parent d'accueil". Car l'activité est désormais ouverte aux hommes. Ils sont cinq à s'être lancés sur les 600 parents d'accueil recensés en Valais.
Cinq hommes qui ont dû faire valoir les mêmes pré-requis que les femmes. À savoir être majeur, avoir de l'expérience avec les enfants, disposer d'un domicile sécurisé, présenter un certificat médical de bonne santé physique et psychique, et avoir un casier judiciaire vierge. Par ailleurs, une formation de trois jours est obligatoire, portant sur le développement de l'enfant, l'éducation et les urgences pédiatriques.
Une concurrence aux crèches que ce type de garde? Présidente de la Fédération valaisanne de l'accueil familial de jour, Michèle Maccaud préfère parler de "complémentarité". Avec un modèle qui offre plus de souplesse à des parents plaçants aux horaires irréguliers.
Aujourd'hui, 3'500 enfants sont confiés à un parent d'accueil en Valais. Ils étaient 2'000 il y a cinq ans.