JO 2026 : la concurrence sera rude pour le projet valdo-valaisan

La Suisse n'est pas la seule à s'activer en vue des JO d'hiver 2026. Tandis que le dossier Sion 2026 doit recevoir demain l'aval du Parlement du sport de Swiss Olympic, des projets concurrents commencent à s'esquisser. Une chose est sûre, la lutte sera plus acharnée pour l'octroi des joutes de 2026. Pays le plus avancé actuellement sur ce dossier avec la Suisse, la Suède mise sur sa capitale Stockholm qui, après avoir renoncé aux Jeux de 2022 pour une question de coûts, semble prête à se relancer en utilisant des sites déjà existants.
Autre concurrent de Sion qui pourrait s'avérer redoutable, l'Autriche a, elle aussi, demandé une étude de faisabilité sur Innsbruck, dont les résultats seront connus à la fin mai. En Norvège également, l'Agenda 2020 donne des idées. Après avoir renoncé à lancer Oslo pour 2022, les Scandinaves ont confirmé la semaine dernière leur intention de monter un projet pour 2026 ou 2030.
Autre ancien hôte des Jeux en 1988, Calgary pourrait aussi retenter l'aventure. Comme la plupart des papables, les Canadiens s'en remettent à une étude de faisabilité, qui sera publiée en juillet. Parmi les autres villes intéressées pour 2026, Sapporo a déjà manifesté son intérêt.
Les Turcs d'Erzurum ont également l'intention de présenter leur dossier au CIO.
Le comité international olympique attribuera les Jeux d?hiver 2026 courant 2019.