"J'ai tout donné, il ne me reste rien". L'aveu de Léonard Gianadda pour créer sa Fondation éponyme
Pour la culture, il a créé la Fondation Pierre Gianadda en 1977, avec notamment, 110 millions de francs accordés pour des soutiens régionaux en 40 ans.

Pour la culture, il a créé la Fondation Pierre Gianadda en 1977, avec notamment, 110 millions de francs accordés pour des soutiens régionaux en 40 ans.
Pour le social, il a porté sur les fonts baptismaux la Fondation "Annette et Léonard Gianadda", il y a 10 ans avec chaque année, un demi-million affecté à des coups de pouces.
Aujourd'hui, c'est pour le mécénat que Léonard Gianadda annonce sa nouvelle fondation éponyme (inteview ci-dessous).
Pas de chiffre pour la dotation… Mais "c'est beaucoup, beaucoup d'argent…J'ai tout donné. Il ne me reste plus rien"… ", à part un usufruit de mon vivant sur l'un ou l'autre bâtiment et deux tableaux, un Chagall offert par sa fille et un Schille", a concédé le Martignerain.
Le but de sa nouvelle fondation à compter du 1er janvier 2020 : "Poursuivre les actions de mécénat prodiguées tout au long de sa vie".
A la barre, Léonard Gianadda lui-même, secondé à la vice-présidence par l'Orseraine Monique Zanfagna, 44 ans de service à ses côtés. Huit membres, tous des proches complètent le Conseil de Fondation.
"Je suis à l'heure des remises en ordre et je suis soulagé", s'est réjoui Léonard Gianadda en avouant avoir eu la chance de vivre une vie exceptionnelle. Un chemin qui a conduit le mécène à appliquer stricto sensu un principe qui lui est cher : "la dernière chemise n'a pas de poche". Conclusion de Léonard Gianadda : je trouve trop bête de mourir riche. Le socialisme, je le pratique".