Il inscrit sa passion au tracteur : en Valais aussi, l'amour est dans le pré !

Comment déclarer sa flamme à la fille que l'on aime ? Un Contheysan de 21 ans a trouvé la solution, en inscrivant au tracteur le prénom de son amoureuse dans un champ.

Il s'appelle David, il a 21 ans, il est arboriculteur… et il est amoureux, très amoureux. Voici quelques jours, pour déclarer sa flamme, il a décidé de frapper un grand coup. "Etant du métier de la terre, l'un des bons moyens de représenter ma passion, mon travail et de retranscrire l'amour que j'ai pour elle, c'était de l'écrire sur un champ".

Faire un dessin au tracteur

Avec son tracteur, durant des heures, il va labourer un champ situé sur la plaine du Châtroz. Sur cette parcelle, dont l'herbe a été coupée au préalable, il effectue un "pré-traçage" à la bonbonne et à la roulette de mesure. "C'est le plus important, le dessin" confie-t-il sur Rhône FM. La suite, prendre la machine agricole: "J'ai été cherché le tracteur, avec une fraise rotative, un "rota" comme on dit. Comme on fait à l'école, j'ai suivi les lignes en labourant, le tour était joué !" Le tour était joué, nous dit David dans un sourire. Pas vraiment ! Restait le plus dur à faire.

"T'es le pire!"

Ce jeudi soir, aux alentours de 18 heures 30, il emmène sa dulcinée sur les hauteurs, commune de Savièse. De là, la vue est imprenable sur le champ. Là où le nom, le cœur et le point d'interrogation sont inscrits… La réaction de la jeune femme ? David ne risque pas d‘oublier : "Nous sommes arrivés, j'avais une rose avec moi. J'ai garé ma voiture un peu plus bas…On s'est dirigé où le point de vue était le meilleur. Quand elle a vu le champ, elle m'a dit, "t'es le pire!" (rires). Elle qui me met toujours au défi de la surprendre, elle était bouche bée… Mais elle n'a pas voulu répondre tout de suite ! Au final, j'ai du poser la question, veux-tu sortir avec moi ? Et ça a été oui!".

C'était un oui, il l'a fait David, il a réussi. Ce jeune arboriculteur a écrit le nom de son amoureuse dans un champ, un cœur et un point d'interrogation. Des heures de boulot qui ont payé… Comme quoi, en Valais, l'amour est aussi dans le pré. Ci-dessous, l’interview de David