Gravir les montagnes à la course, c'est le speed climbing, une pratique qui intrigue

3h59 pour faire l’aller-retour entre Zermatt et le Cervin. 16 heures et des poussières pour escalader les quatre arêtes de la mythique montagne. Ce sont les récentes prouesses du guide haut-valaisan Andreas Steindl, des records associés à une discipline récente, celle du "speed-climbing". Derrière cet anglicisme se cache une pratique en pleine expansion qui attire l’œil des médias mais aussi celui des scientifiques. Celui de Johann Rossel notamment. Le chercheur donnait une conférence jeudi aux Arsenaux à Sion. Il a consacré un mémoire universitaire à cette approche moderne de l’alpinisme où la vitesse est au cœur de la performance. Rhône FM l'a rencontré.