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Gestion des conflits: le cycle d'orientation de Leytron utilise la communication non violente

Gérer les conflits grâce à la communication non violente : le cycle d’orientation de Leytron développe un projet dans ce sens. S’il donne satisfaction, il pourrait être proposé à d’autres écoles du canton.

Nathalie Terrettaz
Nathalie Terrettaz
13 sept. 2021, 04:30
/ Màj. le 22 oct. 2023 à 06:52
Gestion conflits école
Gestion conflits école ©

La communication non violente pour gérer les conflits. Le projet est mené depuis 2019 au cycle d'orientation de Leytron.

Béatrice Loetscher, enseignante et adjointe de direction, est alors médiatrice. Elle constate dans sa pratique que les conflits sont de plus en plus nombreux au sein de l'école et voit dans la communication non violente (CNV), un outil pour aider à les résoudre. Elle fait alors appel à Géraldine Rausis, formatrice en CNV, rencontrée lors d’une journée prévention. «Elle est venue donner un atelier de communication non violente. Cela a bien fonctionné. Les élèves étaient très contents, il y avait un bon retour. Et petit à petit est née l'idée de peut-être étendre la CNV à toute l'école», explique Béatrice Loetscher. «Parallèlement, nous avons eu envie d'entrer dans le Réseau d'écoles en santé et durables, qui soutient de tels projets.»

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Comprendre les besoins

Depuis ses débuts, le projet est soutenu par le Réseau valaisan d’écoles en santé et durables, qui collabore avec le Service de l’enseignement. Les ateliers de CNV sont donnés à Leytron en 9e, 10e et 11e année. C’est Géraldine Rausis, formatrice en communication non violente, qui intervient dans les classes. «On ne prend que des situations de vie concrètes. Et on essaie de voir derrière tel ou tel comportement qui nous dérange chez une personne, ce que cette personne a comme besoin à satisfaire», explique Géraldine Rausis.

Ce n'est pas à cause de l'autre si je suis triste ou en colère, selon la CNV.

«Et on travaille aussi beaucoup sur les jugements, en essayant de voir ce que au fond, en émettant ce jugement, la personne veut exprimer. C'est vraiment toute une pratique, où les jeunes essaient de comprendre que les sentiments sont personnels: on peut vivre avec la même situation, mais avec des sentiments différents. Et le grand point, selon la CNV, c'est que les sentiments que nous avons sont reliés au besoins du moment: ce n'est pas à cause de l'autre si je suis triste ou en colère, c'est parce que à ce moment-là, j'ai un de mes besoins qui est satisfait ou pas satisfait.»

La CNV a ses limites

Christophe Jacquemettaz est enseignant et médiateur au CO de Leytron. Il utilise régulièrement la communication non violente avec ses élèves. «Quand quelque chose ne va pas dans mes cours, je vais vers l'élève, et je reste déjà très factuel sur ce qui c'est passé. Ensuite, j'essaie d'exprimer ce que j'attends de lui, quels sont mes besoins pour que mon cours fonctionne. Et qu'est-ce que lui pourrait faire pour aller dans le sens de mes besoins. Certaines fois ça marche très bien, alors que d'autres fois mes besoins sont en contradictions avec les besoins de l'adolescent. Alors là c'est aussi une limite de la communication non violente: à certains moments, au lieu de faire une demande, on est quand même obligé de poser une exigence.»
 

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Pour Béatrice Loetscher aussi,la CNV a ses limites: ceux qui ne veulent pas y entrer bien sûr. Et elle reconnaît aussi que cela ne devient pas une habitude si facilement. «Parfois quand on est fâché ou plongé dans un conflit, on a peut-être de la peine à plonger dans cette méthode.»

Le thème retenu cette année pour les ateliers de CNV au CO de Leytron est l’empathie. L'investissement des enseignants est importante pour la réalisation du projet, selon Béatrice Loetscher. La formation en CNV sera donc toujours proposée aux enseignants qui le désirent. Et la nouveauté cette année:  les parents sont associés à la démarche. Si elle est concluante, le projet de Leytron pourrait être proposé à d’autres écoles.

NT
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