Football: on prend des nouvelles de Michaël Perrier (2/5)

Dans moins de deux semaines, le football professionnel sera de retour en Suisse. Avant cette reprise tant attendue, nous avons pris des nouvelles de 5 footballeurs valaisans de Super et Challenge League. Épisode 2 : Michaël Perrier.
Lucidité et envie, voilà les deux mots qui ressortent de l’entretien avec Michaël Perrier. A 31 ans, le milieu de terrain du FC Stade-Lausanne-Ouchy est bien conscient que sa carrière est déjà bien entamée. Pourtant il ne cache pas son amour du jeu et le plaisir presque enfantin qu’il a eu lorsqu’il a retrouvé le ballon après des mois d’entraînement solitaire en raison du nouveau coronavirus. « On se rend compte de la chance qu’on a de faire ce job. Nos coéquipiers sont aussi des amis et on voit à quel point tout ça nous avait manqué. Personnellement je profite encore plus de ces moments de football et ça me donne encore plus envie de continuer ».
Pas de pression particulière
Avec une envie intacte de jouer au football, Michaël Perrier doit maintenant s’adapter rapidement aux deux situations nouvelles : le football à l’ère du coronavirus avec toutes les mesures sanitaires. Mais aussi et surtout les remous au sein de son club. Stade-Lausanne ayant en effet changé d’entraîneur. Une situation que Michaël Perrier accepte sans trop de difficulté. « C’est sûr que le changement d’entraîneur modifie les équilibres, mais on connaît déjà le reste du staff. Le point positif, c’est qu’on aura moins de pression car il n’y a plus trop d’enjeu pour nous, ni celui de la montée, ni celui de la relégation. En revanche, le point négatif c’est peut-être que certains joueurs voudront se ménager pour éviter les blessures».
Peu de public, une habite au SLO
A voir comment les joueurs trouveront de la motivation pour terminer cette saison d’autant plus qu’il manquera un ingrédient essentiel au spectacle : le public. Sur cet aspect précis, Michaël Perrier l’avoue volontiers : « Ce n’est pas au FC Stade-Lausanne-Ouchy que les spectateurs manqueront le plus vu que le club évolue habituellement devant quelques centaines de personnes ».
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Episode 1 : Grégory Karlen