En mal d'inscriptions, Maya Joie doit revoir sa formule
Maya Joie doit se renouveler.
Maya Joie doit se renouveler.
L'école privée de la Fouly qui célèbrera ses 50 ans en 2018 vit des moments compliqués.
Alors que l'établissement peut accueillir près d'une cinquantaine d'élèves en internat, cette année ils ne sont que 20.
Un nombre qui n'a cessé de diminuer depuis 2013, lorsqu'Eloi Rossier a quitté son poste de directeur.
Plusieurs facteurs expliquent ce fléchissement: une conjoncture économique difficile et une concurrence accrue des écoles privées en Suisse romande.
Et même si avec 20 élèves l'école entre dans ses frais, il faut trouver des solutions. Pas question pour autant d'entrevoir la fermeture de l'établissement et ce, même si cette période de vaches maigres se poursuit, relève Julien Moulin.
L'administrateur de Maya Joie, évoque notamment comme solutions, la venue d'étudiants suisses allemands pour une période limitée, la mise en place d'un écolage avec externat ou encore la revalorisation du camp d'été.
Reste que les prix pour une année scolaire avoisinent un montant supérieur à 40 mille francs. Un montant néanmoins dégressif au fil des années scolaires.