Droit au chômage partiel préservé. Fin d'obligation sur les données-clients. Gastrovalais est ravi

Le maintien du droit au chômage partiel pour les établissements publics qui rouvrent lundi… Des relevés de données-clients qui seront, au final, facultatifs : les cafetiers-restaurateurs ont désormais deux épines en moins dans le pied.
La première, c'est le Conseiller fédéral Guy Parmelin qui l'a ôtée en annonçant à la faîtière nationale Gastrosuisse que même en cas d'ouverture lundi, les cafés et restaurants pourront encore bénéficier du chômage partiel. Un vrai soulagement pour celles et ceux qui craignaient de n'obtenir aucune compensation au cas où le chiffre d'affaires serait plombé par les mesures de protection. En clair, si l'établissement qui a fait l'effort d'ouvrir, ne peut pas assurer du travail à tout son staff, le personnel – comme d'ailleurs le patron – pourra encore bénéficier des RHT (Réduction d'horaire de travail) et/ou de l'APG (la perte de gain), salue André Roduit, membre du conseil de Gastrosuisse et président de la faîtière valaisanne (interview ci-dessous).

La délicate question des données personnelles sur chaque client est réglée

Quant à la seconde, c'est le Département de l'intérieur qui a levé l'inconnue : non, il n'y aura pas d'obligation à consigner les données personnelles de chaque client. Ce dernier reste libre de les donner ou non comme le restaurateur ou le cafetier le sera de les noter pour les garder quatorze jours.
Au final, l'établissement pourra se contenter de mettre à disposition un formulaire pour la saisie des données de contact et devra aussi être en mesure doit être en mesure d'indiquer, sur demande, quelles tables un employé a servies.
"On aurait pu perdre de la clientèle juste à cause de ça" conclut André Roduit qui rappelle toutefois que d'ici lundi, tous les cafetiers et restaurateurs qui voudront ouvrir, devront avoir trouver des solutions suffisamment compliquées pour pouvoir accueillir leurs clients dans de bonnes conditions.