Don d'organes: une journée nationale pour en parler
Journée nationale du don d'organes ce samedi: l'occasion de rappeler au grand public l'importance de se positionner par rapport à cette thématique sensible.

Journée nationale du don d'organes ce samedi: l'occasion de rappeler au grand public l'importance de se positionner par rapport à cette thématique sensible. Se positionner, autrement dit prendre une carte de donneur et y inscrire sa volonté, "j'autorise ou je m'oppose" à tout prélèvement.
De quoi limiter la proportion de refus au moment où l'entourage du patient en mort cérébral doit trancher. En 2014, le Centre Hospitalier du Valais Romand (CHVR) a essuyé 3 refus sur 10 donneurs potentiels, et le pourcentage est quasi inchangé cette année, explique Corinne Delalay-Marti, coordinatrice pour le don d'organes et tissus au CHVR.
Employée à 50%, elle veille au bon déroulement du processus de don, soit aux outils permettant l'identification des donneurs potentiels et à ceux permettant aux soignants de requérir le consentement des proches.
A l'heure actuelle, si 80% de la population suisse se dit prête à donner ses organes après son décès, seule une petite moitié a réellement communiqué son choix.