Des tables-rondes pour discuter de l'impact de l'être humain sur la planète terre
Des discussions pour réfléchir à l'impact de l'être humain sur la planète. Voilà en bref le programme de la conférence Laudato Si qui aura lieu à Sion du 5 au 7 octobre prochain.

Des tables-rondes pour discuter de l'anthropocène, ou, plus concrètement, de la période à partir de laquelle l'être humain a commencé à impacter et, par conséquent, influencer la planète par le biais de ses actions. C'est, grossièrement, le programme de la conférence Laudato Si – du nom d’une encyclique du Pape François – qui se déroulera dans trois semaines, entre la Basilique Notre Dame de Valère et l’aula de la Suva à Sion.
Interdisciplinarité comme maître-mot
Lors d'un point presse qui a eu lieu ce vendredi, les communicants ont brièvement présenté l'événement. Au total, 75 intervenants du monde scientifique, théologique et spirituel venus d'un peu partout en Europe seront sur place. Parmi eux, le prix Nobel de physique Michel Mayor, ancien directeur de l'Observatoire de Genève. Ou encore le Conseiller fédéral Albert Rösti, Chef du Département fédéral de l'énergie, des transports, de l'environnement, de la communication. Le tout, sous l'égide du Conseil de l'Europe.
"Nous souhaitons nouer les fils entre la technique et l'humain, entre le social et le climat" Père Thierry Magnin, Président de la conférence Laudato Si
L'interdisciplinarité des spécialistes présents joue même un rôle primordial pour toute la problématique, selon Pablo-Manuel Villarreal, Secrétaire général de la conférence Laudato Si. "On ne peut pas répondre aux défis de notre temps en ne réfléchissant qu'en silo. En regroupant des gens du monde scientifique, spirituel, médical, politique ou technologique, ça permet une approche beaucoup plus globale et des fruits probablement plus pertinents. C'est du moins notre ambition", précise ce dernier.
Démarche inclusive
Le Président de la conférence Laudato Si, qui possède également la casquette de recteur de l'Université catholique de Lille et celle de professeur en physique et théologie, Père Thierry Magnin abonde dans ce sens. "Nous souhaitons nouer les fils entre la technique et l'humain, entre le social et le climat".
Le secrétaire général précise aussi que cette conférence doit permettre une meilleure prise de conscience de la thématique de l'anthropocène de la part de la population. Car selon lui, il s'agit d'une problématique qui touche tout le monde à son échelle. "C'est une démarche inclusive où chacun a sa place. Parce que trop souvent, chacun parle de sa propre chapelle. C'est une erreur parce que les défis globaux doivent être abordés de manière globale en incluant tout le monde", ajoute Pablo-Manuel Villarreal. De fait, ce dernier précise que les tables rondes et autres débats sont ouvert à tous.