Des rites chamaniques ont lieu à Verbier: le phénomène Ayahuasca s'exporte en Valais.
Produite à base de liane, cette substance est couramment utilisée par les chamanes des forêts d’Amazonie.
Hallucinogène, venue tout droit d’Amérique du Sud, l’Ayahuasca est la nouvelle « drogue à la mode »…
Produite à base de liane, cette substance est couramment utilisée par les chamanes des forêts d’Amazonie. Loin d’une drogue récréative, à l’image du LSD, ses adeptes la considèrent plutôt comme un médicament.
Très amère, vomitive, et contenant de la DMT, l’ayahuasca est interdite dans la plupart des pays d’Europe, y compris en Suisse. Pourtant elle s’est exportée loin à la ronde sur le marché. En Valais aussi. Des chamanes existent. L’un d’eux exerce à Verbier, où il organise des semaines de retraites. Des retraites médicinales comme il l’explique à Rhône FM:
Dans la barre de recherches, c’est son site qui apparait le premier sur internet avec les bons mots clés. Ses tarifs : entre 500 et 5000 francs. Si du côté de la police cantonale, aucune dénonciation n’a été faite à ce jour concernant des cérémonies illégales sur le territoire, les forces de l’ordre sont catégoriques: quand la DMT entre en jeu, l’interdiction s’impose.
Et la médecine, qu’en dit-elle ? Y a-t-il des bienfaits scientifiques et avérés ? La réponse de Nicolas Donzé, toxicologue à l’institut central des hôpitaux du Valais.
Réducteur de stress, apaisement physique et mental, déblocage émotionnel, ses vertus seraient nombreuses disent les adeptes. Parmi eux, Benoît, qui participe à des cérémonies ayahuasca deux à trois fois par année. Avant de se tourner vers son chamane, le Valaisan s’en était remis aux psychologues et médecines classiques…sans succès.
Plus heureux aujourd'hui, Benoît ne conseille toutefois pas l'expérience à tout le monde. " Explorer son inconscient peut engendrer de profonds bouleversements. "