Dans l'amphithéâtre, Nairobi a été sacrée reine des reines
Hier, 2500 personnes se sont rendues à l'amphithéâtre de Martigny pour le traditionnel combat de reines de la foire du Valais.

Hier, 2500 personnes se sont rendues à l'amphithéâtre de Martigny pour le traditionnel combat de reines de la foire du Valais. La reine des reines, c'est Nairobi, propriété de Jean-Baptiste Pralong, reine 3ème catégorie. La bête s'est imposée face à des adversaires bien plus lourdes, mais pour Jean-Baptiste Pralong, son potentiel ne faisait déjà aucun doute avant le début des combats. "Pour la 3ème catégorie, c'était clairement envisageable, affirme-t-il, avant d'ajouter: au Châble, il y a deux ans, elle était mal préparée, mais aujourd'hui, elle est en pleine forme." Pour l'heure, Jean-Baptiste Pralong apprécie la victoire et ne se prononce pas sur l'avenir de la vache. "Je pense qu'on la remerciera en lui offrant une jolie retraite."
Quant aux organisateurs, ils s'avouent soulagés par une météo sans pluie et le bon déroulement de la journée. Au total 150 représentantes de la race d’Hérens étaient sélectionnées dans ce dernier combat de l'année. Pas assez, pour Stéphane Darioly, membre de la Fédération Suisse d'élevage de la Race d'Hérens. Pour lui, il aurait fallu une quinzaine de bêtes en plus. "C'est parmi les éleveurs qui n'alpent pas leurs vaches qu'on observe une baisse de participation. Sans doute trouvent-ils le combat déloyal face à celles qui se sont reposées tout l'été sur les hauteurs."
Stéphane Darioly tire tout de même un bilan 2018 positif, en grande partie grâce à une météo ensoleillée. "A part un orage à Evolène, le soleil nous a suivi toute l'année, ce qui a boosté le nombre de participants. De nombreux touristes étrangers ont assisté à ces combats. Un bon moyen d'exporter la culture valaisanne au-delà de nos frontières."