Cylindre radioactif : un SDF l'aurait volé par hasard, puis l'aurait jeté dans une benne

Le mystère est résolu : l'auteur présumé du vol d’un produit destiné à des examens radiologiques a été arrêté. On apprend, dans un communiqué de la Police cantonale, que ce Valaisan de 58 ans a été arrêté à Martigny le 15 janvier dernier et placé en détention provisoire. Et le cylindre dans tout ça ? Il n’a pas été retrouvé. Cette histoire à peine croyable serait le fait du hasard total !

L’affaire avait fait grand bruit et suscité une énorme inquiétude dans le canton. Imaginez : nous sommes le 18 décembre 2018. Un cylindre, destiné à un centre d’imagerie de Sion disparaît un matin dans la capitale valaisanne. Il mesure 15 centimètres de diamètre sur 30 centimètres de haut et pèse 15 kg. Le problème, il contient une substance solide destinée à des examens radiologiques. Il est radioactif.

La police lance le jour même un appel à témoins et tente de rassurer : "ce type de produit ne représente aucun danger lorsqu’il est employé conformément à l’usage auquel il est destiné". Depuis, plus rien, silence radio.

Et ce vendredi matin, près de 2 mois après, ça y est, le communiqué tombe : on a retrouvé l’auteur présumé.

Le Ministère public, via le Procureur général du canton du Valais Nicolas Dubuis, raconte les faits à Rhône FM. Et l’histoire est tout bonnement incroyable. L’homme, un Valaisan de 58 ans, vit dans une grande précarité. Il fait les poubelles à la recherche de nourriture. Ce mardi 18 décembre 2018, il tombe sur un carton, dans un corridor, et le vole.

Il ouvre le carton, découvre le cylindre. La suite ? Il jette le cylindre dans un collecteur de verre du Valais central ! L’enquête permet de retrouver le voleur présumé, il est arrêté à Martigny le 15 janvier 2019.

Et le cylindre ? "On est toujours à sa recherche, nous dit-on au ministère public. En remontant la chaîne du recyclage du verre, on constate qu’il est soit en Suisse, soit en Italie. "Mais, c’est sûr, il est inactif, il ne présente plus aucun danger", rassure le ministère public valaisan.

Affaire à suivre donc.