Crans-Montana souhaite déployer son potentiel à l'avenir

La station du Haut-Plateau est en forme. C'est, en quelques mots, ce qui est ressorti de l'assemblée générale ordinaire qui s'est tenue ce jeudi à Crans-Montana. L'occasion de faire le point sur un exercice 2022-2023 riche en événements sportifs, culturels et touristiques. Le secteur de l'hôtellerie a par exemple vu son nombre de nuitées augmenter de 4,4% par rapport à l'exercice précédent, durant la période estivale. Une bonne chose, selon Jean-Daniel Clivaz, président de Crans-Montana Tourisme et Congrès (CMTC). 

Outre le bilan, la direction de CMTC a également présenté le budget 2024 à ses membres. Un budget qui s'élève à 9,4 millions de francs et qui sera distribué aux différents secteurs d'activités dans lesquels ils sont actifs. Ainsi, il est notamment prévu d'attribuer 1,7 million de francs au marketing et à la communication, 2,1 millions aux événements, 1,2 million à la carte avantages «My Explorer Card», ainsi que 1,1 million à la vente et la réservation. Le budget 2024 s’inscrit dans la continuité des années précédentes. "Notre situation financière est saine", précise Bruno Huggler directeur de CMTC.

Autre élément lié aux perspectives pour la destination valaisanne, celui des enjeux qui concernent la reprise du domaine skiable par le géant américain Vail Resorts, Tout porte à croire qu'une nouvelle clientèle va y poser ses valises à l'avenir. "C'est inévitablement quelque chose qui va arriver", estime Jean-Daniel Clivaz.

Et si la réputation de Crans-Montana n'est plus à faire, l'offre estivale pourrait quant à elle encore s'améliorer grâce à l'expertise du géant américain. "Ils vont d'abord analyser et observer un peu, avant de décider ce qu'il faut faire", ajoute Jean-Daniel Clivaz.

Ce qui est sûr en revanche, c'est l'adhésion prochaine de la station valaisanne à l'abonnement Epic Pass. Un sésame qui donne un accès à des stations partout dans le monde, mais qui coûte tout de même un peu plus de 900 dollars aux États-Unis. "Mais ce genre d'abonnement, c'est l'avenir", précise Jean-Daniel Clivaz.