Consolidée, l'ASA-Valais peut contribuer à l'autonomie de ses bénéficiares avec handicap mental
"L'ASA-Valais dispose aujourd'hui de bonnes bases pour assurer son futur".

"L'ASA-Valais dispose aujourd'hui de bonnes bases pour assurer son futur".
C'est l'un des constats posés, hier soir, à Martigny à l'occasion des assises annuelles de l'association. Un constat qui ponctue la profonde mutation de l'ASA-Valais, spécialisée depuis près de 60 ans, dans le soutien aux personnes avec handicap mental.
Au prix d'une réorganisation, douloureuse pour les uns, mais salvatrice pour les autres, l'association a revu son fonctionnement de fond en comble, avec une attention particulière pour le controlling mais aussi sur l'uniformisation de ses prestations. L'audit de l'OFAS, principal pourvoyeur financier aux côtés du canton, n'y a pas été étranger. "C'est une période difficile qui s'est achevée mais elle était incontournable", explique Michaël Hugon (interview ci-dessous). Président depuis cinq ans, le Martignerain a rendu hier soir son tablier. C'est une co-présidence qui assurera sa succession. Elle sera partagée entre Christophe Gay, jusqu'ici vice-président et Nadine Claivoz, membre du comité.
"La boucle est bouclée", estime aujourd'hui Michaël Hugon qui rend les clefs d'une association à la situation financière saine et surtout, une mission pérenne. "A la fois soulagé et satisfait de voir l'ASA-Valais boulonner sa place dans les partenaires du handicap mental dans le canton.
L'ASA-Valais peut compter sur un budget d'environ 2,5 millions de francs. L'association dispose de 17,68 "équivalents plein temps" répartis entre accompagnants et enseignants mais toutes prestations confondues, 158 personnes ont géré l'encadrement de ses activités. Leur but : contribuer à l'autodétermination des bénéficiaires.
En 2018, elle a proposé 80 cours et formations continues, 52 séjours et camps ainsi que 86 activités.