Confinement: "J'ai vécu la première échographie de mon enfant à distance, au pied du bâtiment"

Absence lors des échographies ou durant l'accouchement. La crise sanitaire a entraîné la mise à l'écart de futurs pères, mesures sécuritaires obligent. Des voix s'élèvent chez les défenseurs de la paternité.
"J'ai vécu la première échographie de mon enfant à distance, au pied du bâtiment". Durant la crise sanitaire, ce témoignage est devenu monnaie courante chez les futurs pères de Suisse et du Valais. Mesures d'hygiène et de sécurité obligent, sur le papier, seules les personnes nécessaires sont admises aux examens médicaux préventifs de la future mère.
Paul, qui attend son premier enfant pour septembre, s'est donc vu mis à l'écart, durant une partie de la grossesse de son épouse. Ecoutez son témoignage ci-dessous:
Depuis, le déconfinement a permis un retour à la normale. Mais le symbole n'en demeure pas moins fort pour autant. Au sein des associations qui plaident l'importance de la paternité, des voix s'élèvent pour rappeler que les modèles ont changé et que le père est indispensable au développement familial, déjà avant la naissance de l'enfant.
Gilles Crettenand, responsable du programme Mencare Suisse romande, porté par la faîtière Männer.ch, expose les conséquences qu'un tel scénario peut avoir sur la symbiose familiale:
Ainsi Männer.ch plaide pour un changement et une reconnaissance au sein des institutions de la santé.