Chaleurs printanières et bourgeons précoces: les producteurs négocient leur place dans les commerces
Le soleil omniprésent de février a boosté les cultures fruitières valaisannes.

Le soleil omniprésent de février a boosté les cultures fruitières valaisannes. Certains bourgeons pointent leur nez, ce qui préoccupent les professionnels de la terre. L’éventuelle arrivée précoce de leurs récoltes motive certains à approcher les grands distributeurs. Histoire de se garantir une place sur des étales occupées par les spécialités étrangères. Olivier Borgeat, secrétaire général de l’Interprofession des fruits et légumes du Valais.
Pour Olivier Borgeat, c’est sur le consommateur qu’il est nécessaire de concentrer la communication. En favorisant les produits indigènes même en grandes surface, ce dernier établira les règles du marché. Mais l’IFELV reste attentive à la commercialisation des spécialités locales. Souvent, le défi vient plutôt des quantités manquantes au moment des premières récoltes. Yannick Buttet, président de l’IFELV:
Concernant le redoux de février, l’interprofession des fruits et légumes du Valais reste sereine. Les quantités produites de manière précoces devraient être suffisamment limitées pour être écoulées facilement. Plus que les bourgeons en avance, les professionnels de la terre craignent un retour du froid, comme en 2017. Yannick Buttet:
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