Bourses et prêts d'études pour les permis F: la question est relancée
Il faut ouvrir les allocations de formation aux jeunes permis F.

Il faut ouvrir les allocations de formation aux jeunes permis F. C’est la requête du syndicat romand "Sud étudiant-e-s et précaires" adressée à la mi-octobre au conseiller d’Etat en charge de la formation. Dans sa lettre, le syndicat somme Christophe Darbellay de réexaminer un postulat accepté par le Parlement valaisan en 2015 et resté sans suite. Ce texte visait à élargir l’accès aux bourses et prêts d’honneur à tous les étudiants et apprentis du canton, indépendamment de leur statut. Pour le syndicat, c’est une question d’égalité, d’autant que la situation des détenteurs d’un permis F est déjà précaire et les barrières administratives nombreuses.
Contacté par Rhône FM, Christophe Darbellay insiste sur le fait que les permis F avec un statut de réfugié ont accès aux allocations de formation. Seules les personnes admises à titre provisoire n’y ont pas droit. Celles-ci dépendent déjà souvent de l’action sociale qui peut à son tour intervenir et prendre en charge une partie des frais de formation en fonction des normes en vigueur, explique-t-il.
Cette situation prévaut dans la grande majorité des cantons. "Il n’est pas question de créer une solution particulière pour le Valais. La solution actuelle est très raisonnable", estime Christophe Darbellay. Le Conseil d’Etat n’entrera donc pas en matière. Le postulat n’engage en effet pas le gouvernement de manière définitive.