Au Zoo des Marécottes, marmottes et lynx cherchent parrains et marraines

Le Zoo des Marécottes lance un système de parrainage des animaux qu’il abrite
Depuis le début du mois de juillet, les amoureux des bêtes peuvent soutenir financièrement l’espèce de leur choix. Le but de cette opération est de récolter des fonds pour améliorer le confort des animaux. L’argent permettra notamment de payer la nourriture, de prodiguer des soins, de rénover les parcs ou d’apporter de nouveaux enrichissements. Cette action s’adresse autant aux familles et aux enfants qu’aux entreprises. En échange de leur soutien, les parrains bénéficieront de certains privilèges, comme celui d’assister au nourrissage des animaux, mais pas seulement: "On aimerait organiser une journée annuelle des parrains, durant laquelle ils pourront voir les coulisses du travail en zoo. Les parrains auront aussi droit à un abonnement annuel et quelques entrées pour la piscine. Ils recevront également un joli certificat accompagné d’une photo et d'un explicatif de l'espèce choisie", précise Clémentine Coquoz, gardienne d’animaux à l’origine de ce projet.
De 500 à 1'000 francs
Pour sponsoriser une espèce du zoo des Marécottes, il faut compter entre 500 francs par année pour les marmottes, les renards et les chats sauvages par exemple et tout de même 1'000 francs pour les ours. Les différences de prix se justifient par le type de nourriture destiné à chaque animal. En effet, les herbivores consomment des aliments beaucoup moins onéreux que les carnivores. Quant aux entreprises intéressées, elles doivent débourser entre 1'000 et 5'000 francs pour chouchouter une espèce. Elles bénéficieront cependant d'avantages supplémentaires comme la pose d’une plaquette avec leur nom et logo devant l’enclos de l’animal choisi.
Un modèle de financement répandu
La pratique mise en place est plutôt fréquente dans le domaine des parcs animaliers et même des chenils. Elle rencontre généralement un certain succès et assure aux établissements une aide non négligeable. Le Zoo des Marécottes a été particulièrement touché par la crise du coronavirus. Il a enregistré très peu d’entrées à une période où il accueille habituellement beaucoup de visiteurs. Néanmoins, Clémentine Coquoz explique que la création de ce projet n’est pas directement liée à la situation actuelle : "Nous voulions le mettre en place avant la crise, nous en avions déjà parlé. Ça marche ailleurs, alors pourquoi est-ce qu’on ne le ferait pas ici aussi ?" Le Zoo des Marécottes espère déjà trouver des parrains pour ses protégés cette année. "En tout cas, on fera tout pour que ça marche", sourit la responsable du projet.
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