Alerte enlèvement : la Fondation Sarah Oberson déçue
Depuis son introduction en 2010, l'alerte enlèvement n'a jamais été activée, en Suisse, et notamment pas en 2011 lors de la disparition des jumelles de St-Sulpice, Livia et Alessia.
Depuis son introduction en 2010, l'alerte enlèvement n'a jamais été activée, en Suisse, et notamment pas en 2011 lors de la disparition des jumelles de St-Sulpice, Livia et Alessia. Il s'agissait, dans ce cas, d'un rapt parental.
C'est pourquoi plusieurs voix se sont élevées pour réclamer un assouplissement des critères de déclenchement du dispositif, notamment la Fondation Sarah Oberson, en Valais, ou l'ancien conseiller aux Etats vaudois Luc Recordon.
Mais hier, en réponse à un postulat de l'élu vert, le Conseil fédéral a produit un rapport selon lequel le système fonctionne à satisfaction. Il n'y aura donc pas d'assouplissement dans l'immédiat.
Une prise de position qui déçoit la Fondation Sarah Oberson.
Membre du conseil et directrice de l'Institut international pour les droits de l'enfant, Paola Riva Gapany aurait souhaité que soit introduite une alerte enlèvement "intermédiaire" pour régler les cas d'enlèvements parentaux en permettant à la police d'investiguer plus aisément mais sans provoquer forcément un énorme battage.
En France, depuis son instauration en 2006, l'alerte enlèvement a été activée à 16 reprises. Les enfants disparus ont tous été retrouvés.