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Accompagnateur de randonnée: une profession en mutation
En trois ans, la profession d'accompagnateur en moyenne montagne a subi d'importants changements.

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En trois ans, la profession d'accompagnateur en moyenne montagne a subi d'importants changements. Reconnue en Valais depuis 2001, elle fait désormais l'objet d'un brevet fédéral introduit en 2010. Un plus selon Nicolas Antille, directeur de l'Ecole de St-Jean en Anniviers, le premier lieu de formation à avoir vu le jour en Suisse.
Certes l'école n'est désormais plus un passage obligé pour le candidat au brevet, mais elle reste un incontournable pour qui veut acquérir les fondamentaux du métier: connaissance du milieu montagnard, maîtrise technique, sens de l'animation. Les effectifs sont d'ailleurs assez stables avec une vingtaine de diplômés par an.
Autre tournant pour la profession: l'introduction début janvier de la nouvelle ordonnance fédérale sur les métiers à risques. A la clé: moins de protection au sens où les zones réservées aux titulaires d'une licence se trouvent réduites. Pas forcément un mal aux yeux de Nicolas Antille. "Ca nous oblige à nous signaler par notre qualité de travail et nos compétences, au-delà du simple papier." Pour l'heure, le métier d'accompagnateur demeure encore essentiellement d'appoint en Suisse même s'il est possible d'en vivre.
Autre tournant pour la profession: l'introduction début janvier de la nouvelle ordonnance fédérale sur les métiers à risques. A la clé: moins de protection au sens où les zones réservées aux titulaires d'une licence se trouvent réduites. Pas forcément un mal aux yeux de Nicolas Antille. "Ca nous oblige à nous signaler par notre qualité de travail et nos compétences, au-delà du simple papier." Pour l'heure, le métier d'accompagnateur demeure encore essentiellement d'appoint en Suisse même s'il est possible d'en vivre.
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