A Pâques, les poulaillers valaisans tournent à plein régime
La semaine de Pâques, la vente d’œufs augmente de 30%, en Valais comme en Suisse, et le 80% de cette production est national ; une production avec des normes strictes qui n’autorisent plus l’élevage en batterie.
La semaine de Pâques, la vente d’œufs augmente de 30%, en Valais comme en Suisse, et le 80% de cette production est national ; une production avec des normes strictes qui n’autorisent plus l’élevage en batterie. Mais même si les poules suisses se déplacent librement au sol, la vie du poulailler est rythmée par la demande. A Pâques, les poulaillers suisses et valaisans tournent à plein régime et les producteurs doivent acquérir de nouvelles poules pondeuses. Une partie de celles-ci se dirigeront vers l’abattoir après ce boom annuel, tout comme les poules en fin de ponte, plus assez rentables après 12 ou 18 mois.
Mais en Suisse, la viande de poules est boudée par les consommateurs et tout n’est pas utilisé par l’industrie alimentaire. Seule une petite partie est transformée pour les charcuteries sans porc. Pour Jean Ulmann président de GalloSuisse, l’association faîtière des producteurs d’œufs, et directeur du parc avicole d’Aproz, on ne peut pas parler de gaspillage pour autant. « Les poules pondeuses sont d’abord destinées à la production d’œufs ». Une poule en pond quelque 300 par an, précise-t-il. A noter que certaines volailles en fin de ponte sont aussi achetées par des privés, à qui un œuf chaque 2 ou 3 jours suffit.