667 jeunes termineront vendredi à Sion leur école de recrues: bilan très positif
667 recrues, dont 9 femmes, termineront vendredi leurs 18 semaines sous les drapeaux.
667 recrues, dont 9 femmes, termineront vendredi leurs 18 semaines sous les drapeaux. C'est la deuxième année seulement que le Valais renoue avec la tradition des écoles de recrues. Une session d'été qui s'achève sur un bilan très positif et des soldats très bien accueillis par la population locale. Ils repartent également avec des certificats à faire valoir auprès de leurs futurs employeurs. Et l'école de recrues engendre également des retombées économiques directes, appréciables pour la région, souligne le major Valentin Lathion, commandant remplaçant de l'Ecole de police militaire 19.
667 jeunes qui manipulent des armes, de la munition et des véhicules, de jour comme de nuit, et pourtant aucun accident: l'instruction est faite avec beaucoup de professionnalisme et de sérieux selon le Major Valentin Lathion, vraiment satisfait de cette session d’été.
Après toutes ces semaines vécues ensemble, le moment de licencier les recrues est souvent empreint d'émotions: vendredi matin tous les bérets seront lancés dans les airs avant que les jeunes repartent dans la vie civile.
Seule ombre au tableau, les nuisances sonores engendrées par le stand de tir de Pra Bardy, utilisé à 75% par l'école de recrues. L'armée est consciente des nuisances causées aux riverains et cherche activement une solution. La semaine passée la Ville de Sion et l'armée ont d’ailleurs organisé une séance d'information avec les riverains d'Aproz. Plus d'une centaine de personnes étaient présentes pour être informées des travaux en cours concernant le stand de tir de Pra Bardy. Selon le colonel EMG Yves Gaillard, commandant de la place d'armes de Sion, deux solutions sont actuellement à l’étude: soit couvrir partiellement des boxes afin de diminuer le nombre de décibels et d’un autre côté la construction d’une halle indoor insonorisée. «Mais bien sûr cela n’a pas le même coût», précise le colonel EMG Yves Gaillard.