46 élèves ont terminé avec succès leur formation au centre ORIF de Sion
Cette année, 46 jeunes ont décroché un diplôme au centre ORIF de Sion. Les métiers de la vente et du service en restauration restent les plus prisés. Une section logistique a été ouverte l'an dernier. Et dès 2024, une formation de monteur solaire s’ajoutera au catalogue des métiers proposés.
46 élèves ont terminé avec succès leur formation au centre ORIF de Sion : parmi eux, 35 ont obtenu ce vendredi une Attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) et 2 ont décroché un CFC.
Priorité à l'insertion
La structure sédunoise prend en charge des jeunes entre 16 et 22 ans, ayant rencontré des difficultés dans leur parcours scolaire.
Le centre ORIF les soutient tout au long de leur formation et facilite leur insertion professionnelle.
Actuellement, 15 métiers différents sont proposés en Valais. Mais la vente et le service en restauration restent les professions les plus choisies. La peinture et le paysagisme gardent aussi un certain attrait auprès des jeunes. D’un autre côté, la construction métallique et le sanitaire sont un peu moins prisés. Enfin, les métiers liés à l’agriculture et la polymécanique ont dû être abandonnés.
«Nous voulions à tout prix un partenaire externe : nous l'avons trouvé avec l'Institut central des hôpitaux.» Eric Morand, directeur du centre ORIF de Sion
Mais le centre ORIF est aussi tourné vers l'avenir. Depuis l’année dernière, il a ouvert une section en logistique, en partenariat avec l'ICH, l'Institut central des hôpitaux. «Nous voulions à tout prix un partenaire extérieur. Et nous avons actuellement un maître d'atelier et cinq apprentis qui se forment en collaboration avec l'ICH, sur un terrain proche de l'économie.», se réjouit Eric Morand, directeur du centre ORIF de Sion. Une formation qui a du succès : d'autres prestataires externes ont déjà été sollicités, et un deuxième maître d'atelier devrait être engagé.
Le premier "papier" de leur vie
Environ 85% des jeunes diplômés du centre ORIF sont engagés dans l’économie. Un objectif qui tient particulièrement à cœur à Eric Morand. Ce vendredi, 46 élèves étaient à l’honneur à l’occasion de la remise des diplômes. Un papier qui a une valeur très particulière pour ces jeunes. «C'est peut-être le premier papier qu'ils touchent dans leur parcours. AFP, CFC : peu importe la nature du diplôme. C'est un papier qui reconnaît un parcours, la persévérence qu'il a fallu pour en arriver là. Très souvent il y a des étoiles et des larmes aux yeux. C'est une soirée très émouvante, aussi pour les parents et les patrons qui sont présents.»
«Chaque jeune monte sur le podium : un mot est lu par l'éducateur qui l'a accompagné durant 3 ans. C'est très émouvant.» Eric Morand, directeur du centre ORIF de Sion
C'est une cérémonie particulière. «Chaque apprenti est appelé sur le podium. Et pour chacun, un petit message sur son parcours de formation est délivré par l'éducateur, qui l'a accompagné durant trois ans. Il y a souvent des mots touchants, qui amènent des yeux embués chez tout le monde», reconnaît, ému, Eric Morand.
Pour l’année prochaine, le centre ORIF affiche déjà complet. Plus de 50 jeunes sont inscrits. Avec un regain d’intérêt pour l’internat : un cadre sécurisant qui permet aux élèves de mettre toutes les chances de leur côté.
Le centre ORIF reste très innovant : après la section logistique ouverte l’an dernier en collaboration avec l’ICH, l'Institut central des hôpitaux, il prévoit déjà d'ajouter une nouvelle formation.
Dès l'année prochaine, les jeunes pourront choisir le métier de monteur solaire, dans le domaine du photovoltaïque. «L'Office fédéral a décidé d'ouvrir ce type de formation pour 2024. Une formation en plein essor. Pour nous il était indispensable que la Confédération et le SEFRI (Secrétariat d'Etat à la Formation, à la Recherche et à l'Innovation) ouvrent des portes, pas seulement au niveau du CFC, mais aussi de l'AFP. Ce qui est fait», se réjouit Eric Morand. «Et si nous voulons que des apprentis entrent en 2024, nous devons déjà les orienter à partir d'août 2023.»
Un partenaire a déjà été trouvé en Valais. «Il s'agit d'une grande entreprise de la région.» Eric Morand n'en dira pas plus, mais se réjouit déjà de pouvoir offrir cette nouvelle possibilité aux jeunes.