170 bureaux de poste vont être supprimés en Suisse
170, c’est le nombre de bureaux de poste qui devront mettre la clé sous le paillasson dans les années à venir. Du côté de la direction de La Poste, on voit cela comme un changement et non comme une fermeture. Un avis loin de faire l’unanimité.
Face au recul des opérations traditionnelles au guichet, la Poste annonce, ce matin, vouloir adapter son offre aux nouvelles habitudes de la population. Elle va investir dans de nouveaux services, par exemple les automates à paquets. Sa politique implique inévitablement la fermeture de plusieurs filiales. Ainsi, depuis douze ans, c’est la moitié des offices de postes qui ont dû fermer. Doit-on s’attendre à de nouvelles fermetures sur le plus long terme ? La réponse du directeur général de La Poste, Roberto Cirillo.
Si la volonté de ne garder plus que 600 bureaux sur le sol helvétique est clairement exprimée du côté du géant jaune, les détails ne sont pas encore vraiment clarifiés. « On ne sait pas encore ou ces changements vont avoir lieu. Nous avons jusqu’à la fin de l’année pour définir le plan qui sera mis en œuvre dès janvier 2025 », précise Roberto Cirillo
Inacceptable
L’annonce de La Poste laisse un goût amer tant du côté du Groupement suisse pour les régions de montagne. Si ce dernier se dit en accord avec les efforts fournis par le géant jaune pour renforcer les coopérations au sein du réseau postal, il s’offusque de ces suppressions en cascade qu’il juge inacceptable. « En région de montagne et dans l’espace rural, on ne veut plus avoir de fermeture de bureaux de poste », souligne son directeur, Thomas Egger.
Et les emplois ?
Avec ces suppressions de filiales, la question de l’emploi revient sur le devant de la scène. La Poste assure qu’aucune vague de licenciement n’est au programme. Mais le Groupement suisse pour les régions de montagne se permet d’en douter.
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