« Randonner n?est pas se balader » selon le BPA

Le Bureau de prévention des accidents lance une nouvelle campagne de prévention.
40 morts et 4'000 blessés graves par année en Suisse lors de randonnées en montagne... Ce sont les principaux chiffres issus d’une étude menée par le Bureau de prévention des accidents et dont les conclusions seront publiées à l’automne 2020. Le BPA pointe notamment le manque de connaissances et la surestimation des capacités des promeneurs comme les causes les plus régulières d’accidents. En se basant sur ces résultats, le BPA lance cette semaine, en partenariat avec Suisse Rando, une campagne de prévention. Celle-ci repose sur des affiches, des opérations en montagne et un test d’auto-évaluation en ligne sur le site rando-en-securite.ch.
Forte affluence sur les chemins pédestres
En Valais, cette campagne apparaît opportune, alors que les randonneurs sont nombreux sur les sentiers en cette période. À Evolène, on observe une augmentation du nombre de promeneurs depuis environ trois ans. « Cette année, la période la plus chargée a été celle juste après la fin du semi-confinement, quand les gens cherchaient un peu de nature et de la liberté », raconte Dylan Métrailler, directeur d’Evolène-Région Tourisme.
Insister sur la prévention
La situation en Valais n’est pas forcément la même que dans les autres régions de Suisse. Damian Indermitte, directeur d’Anzère Tourisme, estime que le canton accueille moins de touristes mal préparés que des destinations comme Interlaken ou le Pilatus. Toutefois, il juge nécessaire de mettre l’accent sur la prévention, afin de sensibiliser les randonneurs aux dangers de la montagne et d’éviter ainsi les accidents. « J’ai entendu parler de l’étude du BPA. Nous avons commandé des panneaux de sensibilisation, nous informons les gens sur l’état des chemins et s’ils sont ouverts ou non. C’est aussi très important de se préparer comme il faut », explique Damian Indermitte.