Campagne pour arrêter de fumer: haro sur les fausses croyances
En matière de tabac, certaines croyances ont la vie dure et peuvent décourager les fumeurs d'abandonner la cigarette. Unisanté lance une campagne pour déconstruire les freins à l'arrêt et rappeler que fumer est risqué pour la santé.

Contrairement aux idées reçues, fumer ne détend pas, explique mardi un communiqué. Le tabac ne diminue pas le stress, il le crée. Entre deux cigarettes, la personne est en état de manque de nicotine.
Fumer peu, soit une ou deux cigarettes par jour, est un premier pas vers l'arrêt du tabac. Mais la pratique reste dangereuse, car les fumeurs et fumeuses conservent un risque plus élevé d'infarctus, d'AVC ou de cancer, détaille Unisanté. De même, l'arrêt du tabac n'entraîne pas forcément de prise de poids. Des mesures simples permettent de l'éviter.
Capsules vidéo
La campagne, soutenue par l'Etat de Vaud, se présente sous la forme de capsules vidéo d'un peu plus d'une minute, visibles notamment sur les réseaux sociaux. Deux de ces modules visent les professionnels de la santé et du social, ainsi que les parents. Ils les incitent à dialoguer avec les jeunes, car ils ont un rôle essentiel à jouer pour encourager l'arrêt du tabac.
Chez les ados, la nicotine peut rendre rapidement et fortement dépendant. La campagne conseille d'en parler sans moraliser ni culpabiliser en mettant l'accent notamment sur les risques rapides de dépendance et sur l'argent dépensé. On estime qu'en Suisse, un quart de la population fume et que plus de la moitié des personnes concernées souhaite arrêter, rappelle le communiqué.