Une semaine normale au FC Sion : « C’est presque inquiétant », se marre Paolo Tramezzani
Après la parenthèse en Coupe de Suisse, le FC Sion retrouve le championnat de Super League ce samedi. Au programme un déplacement sur la pelouse du FC Lucerne. Un déplacement qui a été préparé dans la plus grande normalité explique l’entraîneur Paolo Tramezzani. Interview.
Paolo Tramezzani, qu’est-ce qui reste de ce match de Coupe contre Chênois ? (Victoire du FC Sion 3-1 après prolongations)
Si on avait besoin de comprendre ce qu’est la Coupe de Suisse, on l’a compris tout de suite. Ce n’est pas facile. C’est un match que nous avons pris au sérieux, que nous avons bien préparé et bien commencé d’ailleurs. On sait que tout peut se passer durant ce genre de matches mais je dois vous dire qu’à aucun moment je n’ai senti de la panique. Certains ont pu revoir certaines images du passé mais en ce qui me concerne, je suis resté tranquille. On sait aussi ce que représente la Coupe pour ce club et pour son histoire. On a un respect maximal pour cette compétition et on la jouera à fond.
« Tout est très clair dans le vestiaire. Ceux qui jouent ou ceux qui sont remplaçants regardent tous dans la même direction. » Paolo Tramezzani
Cette tranquillité se reflète sur le groupe, avec une semaine d’entraînement tout à fait normale…
C’est presque inquiétant quand ça va si bien (rires). Il y a une belle atmosphère. L’équipe est habitée par une certaine confiance. Une confiance qu’il faut démontrer lors des matches. Ce qui est sûr c’est que les joueurs ont du plaisir à évoluer ensemble. Ils savent quand il faut rire et quand il faut travailler sérieusement. Ils sont convaincus par le processus. Ce qui me plaît aussi, c’est que tout est très clair dans le vestiaire. Ceux qui jouent ou ceux qui sont remplaçants regardent tous dans la même direction.
« Humainement, ce n’est pas facile de laisser des joueurs sur le carreau. » Paolo Tramezzani
Comment expliquer cette cohésion ? Est-ce que la réduction de l’effectif y contribue ?
Certainement. Et j’ai constaté cela dès le camp d’entraînement à Crans-Montana. Un entraîneur doit faire des choix certes mais humainement ce n’est pas facile de laisser des joueurs sur le carreau. Ce ne sont pas des choses qui me plaisent. Je pense donc que c’est plus simple de travailler comme ça, avec le bon nombre d’éléments. Chacun se sent plus concerné, conscient que son moment peut arriver tôt ou tard. Cela permet de garder une bonne dynamique, de travailler avec plus d’envie et plus d’intensité.
Après cette parenthèse en Coupe de Suisse, c’est Lucerne qui se dressera devant vous. A quel type de match est-ce que vous vous attendez ?
C’est une équipe que nous connaissons très bien. Nous voulons faire un bon match, rendre nos supporters fiers de leur équipe. C’est notre principale source de motivation. Que les fans s’identifient, qu’ils croient en nous et qu’ils puissent dire que les joueurs se donnent sur le terrain.
Est-ce que Dennis Iapichino sera de nouveau aligné dans la défense centrale si Nathanaël Saintini ne peut pas jouer ?
Je vois plutôt Dennis comme un latéral gauche même s’il a l’expérience pour nous aider au centre. Par ailleurs nous allons récupérer Dimitri Cavaré, qui était suspendu. Il devrait retrouver sa place. Pour le reste, il faudra encore voir ce que ça donne avec Nathanaël. Ces deux joueurs, ainsi que Joël Schmied, sont ceux que je considère comme les meilleures options pour occuper le poste de défenseur central. Je crois en leur capacités et j’essaie de leur transmettre un maximum de confiance.
Présent devant la presse quelques minutes après son entraîneur, Musa Araz a, lui aussi, évoqué le bon moment que traverse le FC Sion. Titulaire indiscutable depuis le début de la saison, le milieu de terrain fribourgeois participe activement au renouveau amorcé dans le jeu par la formation valaisanne. Une formation qui aime le ballon et qui en prend soin. Ne manquent que les buts.