Le roundnet, ce sport qui cartonne aux États-Unis et qui débarque tout juste en Valais
Le roundnet, ce sport issu des États-Unis qui mélange tchoukball et volleyball fait son apparition en Valais. S'il n'est plus nécessaire de se déplacer à Lausanne ou Genève pour le pratiquer, c'est grâce à six jeunes de la région qui viennent de créer l'association Roundnet Club Martigny.

Depuis un mois, une nouvelle association a vu le jour en Valais. Il s'agit du Roundnet Club Martigny. Créée en novembre dernier par un groupe de six amis, cette entité a pour objectif de mettre en avant le Roundnet. "C'est un sport originaire des États-Unis", explique Théo Moulin, président de l'association Roundnet Club Martigny. "Ici, cette discipline s'est d'abord installée en Suisse alémanique et aujourd'hui, on peut dire qu'elle commence à se démocratiser peu à peu en Romandie." Une discipline qui n'a pas de limites, qui se joue à 360 degrés, mais pas seulement. Les explications de Théo Moulin.
Construction depuis zéro
Si le roundnet est un sport plutôt simple à comprendre, il faut néanmoins de la place et des installations pour le pratiquer toute l'année. Problème: jusqu'au mois dernier, les passionnés de cette activité étaient contraints de se rendre à Lausanne, la Chaux-de-Fonds ou encore Genève pour s'entraîner. "En Valais, il n'y avait aucun club, aucune structure qui n'existait", concède Théo Moulin. "Aujourd'hui, il y a tout à faire."
Un travail colossal attend donc Théo Moulin et ses amis…ou presque: "Je dois avouer que je suis un peu l'intru de cette association. Au début, je ne les connaissais pas du tout", sourit-il. "Sur les réseaux sociaux, je voyais que ces cinq personnes jouaient souvent ensemble au roundnet dans la région de Martigny. Un jour, je leur ai écrit, et c'est comme ça que tout a commencé. Assez rapidement, on s'est dit qu'il fallait faire quelque chose et on a décidé de créer cette association."
Des rêves plein la tête
Les yeux déjà tournés vers l'avenir, l'association Roundnet Club Martigny a des rêves et des objectifs pleins la tête. "On veut faire découvrir ce sport au maximum de monde. Pour ça, on commence à approcher des écoles pour leur proposer de faire des cours de sport où l'on pourrait amener notre propre matériel et faire des sessions de roundnet", déclare le jeune de 20 ans. "On souhaite également avoir notre tournoi annuel sur le calendrier de l'association faitière Swiss Roundnet. Pour le moment, ça semble être sur la bonne voie, mais on attend encore quelques réponses."
Au-delà de ces deux objectifs, le groupe d'amis souhaite encore cocher d'autres cases. "On veut trouver une salle pour l'hiver, car il faut à tout prix que l'on maintienne le roundnet en vie durant l'hiver. Pour l'été, on aimerait avoir un petit terrain à nous, pour avoir vraiment un lieu officiel où pratiquer ce sport."
Une ambiance conviviale
Dans ce sport où la coordination entre les yeux et les mains est un paramètre important pour briller, la convivialité semble être une autre composante indispensable comme l’explique Théo Moulin.