Grégory Karlen: "J'ai prouvé que j'avais encore le niveau de la Super League"
À dix jours de la reprise de la Super League, le milieu de terrain valaisan du FC Saint-Gall Grégory Karlen évoque la bonne première partie de saison de son équipe. Il revient aussi sur son lien avec Peter Zeidler, son nouveau rôle dans l'équipe et la situation particulière de son frère, Gaëtan.
L'heure est à la préparation pour Grégory Karlen et le FC Saint-Gall. Alors que la reprise du championnat est prévue dans dix jours, toute l'équipe est actuellement en Espagne pour préparer la deuxième partie de la saison. Une saison pour le moment plus que réussie. "On est deuxième derrière Young Boys en ayant gagné tous nos matches à domicile avec un public incroyable derrière nous. Je pense que l'on peut être fier de ce que l'on a accompli jusqu'à ce jour. Maintenant, il faudra être en mesure de le refaire durant les mois à venir", explique le Valaisan de 28 ans. "Sur le plan personnel, je suis relativement satisfait de mes performances. Après quelques pépins physiques qui m'ont mis sur la touche, je suis bien revenu. J'ai pris une place de plus en plus importante dans l'effectif. J'ai enchaîné les matches tout en intégrant le onze de départ beaucoup plus régulièrement. Je pense que mon rôle dans cette équipe a bien changé depuis mon arrivée."
Arrivés le 3 août 2022 chez les Brodeurs, Grégory Karlen n'a cessé de progresser au fil des mois. "L'année dernière était clairement un test pour moi. Il fallait savoir si j'avais encore le niveau pour évoluer en Super League", concède le milieu de terrain du FC Saint-Gall. "Moi, j'en étais persuadé. Malgré mes deux ans en deuxième division avec Thoune, j'étais convaincu que la Super League me correspondrait mieux que le Challenge League. Pas mal de monde ne m'en pensait pas capable, mais je leur ai prouvé le contraire. J'ai prouvé que j'avais encore le niveau."
Une relation spéciale avec son entraîneur Peter Zeidler
Avant d'évoluer sous les ordres de Peter Zeidler à Saint-Gall, les deux hommes étaient déjà réunis sous les couleurs du FC Sion lors de la saison 2016-2017. À cette époque, le technicien allemand lui avait déjà témoigné une grande confiance. Une confiance qu'il n'a pas hésité à lui redonner chez les Brodeurs. "C'est vrai qu'il a toujours cru en moi", dit-il. "À Sion, il m'a donné beaucoup de temps de jeu et ça avait vraiment bien fonctionné. Savoir qu'en signant à Saint-Gall, j'allais le retrouver, ça a évidemment fait pencher la balance."
Pencher du bon côté, puisque pour Grégory Karlen, la relation avec son entraîneur est un élément primordial. "Savoir que ton coach a confiance en toi, c'est important, peut-être même la chose la plus importante dans le football. Ensuite, le projet sportif du club est un autre élément essentiel à prendre en compte. Celui des Saint-Gallois est de s'établir dans les meilleurs de la ligue pour les années à venir. Et ça, c'est aussi quelque chose qui m'a tout de suite parlé."
Cinq mois pour confirmer les objectifs
Au début de la saison, les attentes du club étaient très claires. "L'objectif, c'était d'être au minimum dans les six premiers en essayant de jouer le haut du tableau", affirme Grégory Karlen. Des attentes qui n'ont pas forcément changé durant cette pause hivernale. "On est deuxième pour le moment. C'est bien et on va essayer de confirmer ces prochains mois. Mais nos attentes sont les mêmes. On veut rester dans les places européennes et comme cette année il y a des nouveautés dans le championnat, on veut être dans le bon wagon avant la dernière phase de la Super League."
Grégory Karlen évoque les derniers mois de son grand frère
Avant son aventure à Saint-Gall, le Valaisan s'est retrouvé quelques mois sans club. Une situation que traverse aujourd'hui son frère, Gaëtan. Une réalité que son aîné semble gérer plutôt bien, comme le souligne Grégory Karlen.