Étape valaisanne 5 étoiles pour le Giro: «On espère toujours passer par le Col du Grand St-Bernard»
C’est l’un des événements cyclistes les plus attendus de l’année, le Giro sera lancé début mai en Italie et passera par le Valais dans un mois tout pile. On fait le point avec Steve Morabito, président de la fédération cycliste valaisanne et membre du comité d’organisation.
Le Tour d’Italie fera escale en Valais dans un mois exactement, avec au programme deux étapes. Une première entre Borgofranco d’Ivrea et Crans Montana et une seconde entre Sierre et Cassano Magnago.
Casse-tête
Ce mercredi midi, Steve Morabito, président de la fédération cycliste valaisanne et membre du comité d’organisation de ces deux étapes valaisannes du Giro est revenu sur les défis qu’il reste à relever d’ici au jour J: «Le point qui nous fait transpirer pour le moment, ce sont les hébergements», déclare-t-il. «On se retrouve dans une période de transition entre la fin de la période hivernale et le début de la saison estivale. Pour cette raison, une partie des structures hôtelières est encore fermée. On a de la peine à loger toutes les personnes qui vont venir. C’est un casse-tête qu’on n'avait pas imaginé aussi complexe.»
«Rien que la caravane du Giro c’est déjà 2'000 personnes» Steve Morabito
Les raisons de ces difficultés sont simples, le monde attendu est tout simplement énorme. «Rien que la caravane du Giro c’est déjà 2'000 personnes», affirme Steve Morabito. «Avec ce chiffre, on se rend compte du nombre de personnes qu’il faut loger. À cela, on doit rajouter tous les spectateurs qui ont déjà réservé. Le point positif, c’est qu’on peut déjà assurer que tous les hôtels ouverts dans le coin seront pleins, mais on doit encore trouver des solutions.»
Étape 5 étoiles
La première étape en Valais de ce Tour d’Italie propose un parcours long de 208 kilomètres avec plus de 5'000 mètres de dénivelé et plusieurs ascensions. À commencer par celle du Col du Grand Saint-Bernard avant d’enchaîner avec deux montées inédites. À savoir le Col de la Croix-de-Cœur et la montée d’Etang-Long à Crans-Montana.
«On est toujours sur le premier scénario, le plan A, à savoir passer par le Col» Steve Morabito
Si ce parcours s’annonce superbe sur le papier, noté même 5 étoiles par le Giro, soit la difficulté maximale, une seule inconnue demeure: la première ascension pourra-t-elle se faire par le Col du Grand Saint-Bernard ou faudra-t-il emprunter le tunnel? «On est toujours sur le premier scénario, le plan A, à savoir passer par le Col», explique Steve Morabito. «On est bien conscients de tous les enjeux. On sait tout le travail et l’énergie qu’il faut pour ouvrir un Col. La semaine dernière il a neigé un petit peu tous les jours, alors maintenant on prie pour avoir du Foehn et du chaud ces prochains jours. De toute façon, c’est la météo qui décidera de ce qui peut se faire ou non.»
«On a un maître mot, c’est la sécurité» Steve Morabito
Même si l’envie est grande, c’est aussi la sécurité qui compte avant tout pour Steve Morabito. «On a un maître mot, c’est la sécurité», lance-t-il. «Du côté Italien, le Col est déjà ouvert jusqu’au sommet mais pas encore en Suisse. En début mai, on fera le point pour pouvoir confirmer ou pas ces scénarios avec ceux qui s’en occupent. On espère que ça se fera, mais seulement si la sécurité le permettra»
Une vitrine
Traversant pas moins de 31 communes Valaisannes pour 187 kilomètres de route, le Tour d’Italie sera médiatisé dans 200 pays. «Pour le vélo, le tourisme et le Valais, c’est une chance exceptionnelle», se réjouit Steve Morabito. «On aura les projecteurs sur nous. Il y aura beaucoup de monde. Il y aura aussi deux montées inédites et les images mettront en valeur notre région, notre territoire. Pour le Valais, c’est un Momentum fantastique.»