Un bilan largement positif et des souvenirs "immuables" un an après la venue du Giro en Valais
L'édition 2024 du Giro bat son plein depuis samedi dernier. Un Tour d'Italie qui a renoncé à un exil hors des frontières cette année. Il y a douze mois, le Valais avait eu l'honneur d'accueillir la "caravane rose". Un an plus tard, l'heure est au bilan pour les organisateurs.
Dominée jusqu'à présent par le favori slovène Tadej Pogacar, la 107ème édition du Tour d'Italie a débuté le week-end dernier et se terminera le dimanche 26 mai prochain à Rome. Cette année, les quelques 3400 kilomètres au menu du peloton se feront uniquement sur routes italiennes. Aucun exil hors des frontières n'a en effet été prévu par les organisateurs. Cela avait en revanche été le cas il y a douze mois lorsque le Giro avait fait halte en Valais les 19 et 20 mai avec une arrivée d'étape à Crans-Montana et un départ de Sierre. Un an plus tard, les instigateurs de ces deux jours de fête ont dressé leur bilan final cette semaine. Un bilan plus que positif à en croire Steve Morabito, le directeur de l'Association Giro Valais.
Si Steve Morabito se réjouit que l'Association Giro Valais soit parvenue à boucler son budget à l'équilibre, l'ancien coureur professionnel ne cache pas que le défi était de taille.
À l'heure de boucler l'aventure de cette venue du Giro en Valais, Steve Morabito et l'équipe d'organisation ont à coeur que le passage du Tour d'Italie laisse un héritage à notre canton. Plusieurs itinéraires cyclosportifs seront balisés dès cet été entre Sierre et Crans-Montana. La montée finale entre Granges et la station du haut-plateau sera, elle aussi, balisée et homologuée afin de permettre à tout un chacun de se mesurer au chrono du vainqueur de l'étape de l'an dernier, le Colombien Einer Rubio. Très attaché à la boucle transalpine à laquelle il a participé à sept reprises en tant que coureur, le Chorgue compte-t-il retenter le pari de la faire venir en Valais à l'avenir? "Ce serait évidemment un honneur, l'expérience de 2023 nous aiderait à mieux accueillir encore cet événement", affirme-t-il avant de préciser que "c'est surtout une histoire d'opportunité qui se présente. Nous sommes déjà chanceux de pouvoir avoir régulièrement le Tour de Romandie sur nos routes, sans oublier les Mondiaux de VTT l'an prochain. Nous devons aussi veiller à garder de l'énergie pour ces rendez-vous-là."