Bastien Toma: "Genk, c'est l'endroit idéal pour grandir"
Bastien Toma s’acclimate petit à petit à sa nouvelle vie en Belgique. L’ancien milieu de terrain du FC Sion a signé vendredi dernier à Genk, où son contrat court jusqu’en 2024. Numéro 11 sur le dos, le joueur de 21 ans quitte son club formateur après y avoir passé trois saisons pour vivre sa première expérience à l’étranger. Interview.

Bastien Toma, comment se passe vos premiers jours en Belgique ?
Pour l’instant, tout se passe bien. Je m’adapte gentiment au club, à mes nouveaux coéquipiers et au pays.
Ça vous change du Valais ?
Oui. Le centre d’entrainement, les infrastructures, le personnel… Professionnellement parlant, c’est encore un niveau supérieur à ce que j’ai vécu jusqu’à présent.
«J’ai beaucoup gagné en maturité au FC Sion, où j’ai pris des responsabilités. On m’a même donné le brassard de capitaine.»
Vous avez décidé de partir après trois saisons au FC Sion. Le bon moment ?
Franchement, je pense que oui. J’ai beaucoup gagné en maturité au FC Sion, où j’ai pris des responsabilités. On m’a même donné le brassard de capitaine à certaines occasions. Donc oui, c’est le bon moment pour partir.
Ces trois saisons en Valais, sur le plan sportif, ont été compliquées. Ça a joué un rôle dans votre décision de partir ?
Pas vraiment, non. D’ailleurs, lutter contre la relégation m’a permis d’apprendre et de progresser, même dans les moments difficiles. J’avais envie d’aller voir ailleurs, de passer un cap. Genk est la bonne adresse pour cela.
«A Genk, j’aurais du temps de jeu, je pourrai m’affirmer.»
Vous aviez aussi des contacts en Italie et en Allemagne. Pourquoi avoir choisi la Belgique ?
J’avais des contacts avec Genk depuis trois mois. Le directeur sportif m’a présenté un projet qui me convenait. Ici, j’aurais du temps de jeu, je pourrai m’affirmer. Et même si on a mal commencé cette saison, Genk fait partie des top-équipes du championnat. Le contexte est idéal pour grandir.
Dans un environnement où l’on parle flamant. Ça vous effrayait avant de signer ?
Un peu au début, parce que voilà, le flamant est une langue difficile ! Mais ici, tout le monde ou presque dans le club parle français ou anglais. Donc je m’en sors.
«Il y a du potentiel dans cette équipe, le groupe, composé de jeunes joueurs, est vraiment de qualité.»
Trois jours après votre arrivée, vous étiez déjà sur la feuille de match du RC Genk. Même si vous n’êtes pas entré en jeu, c’est rapide… ?
Oui, le club voulait vraiment que je me rende au match pour voir comment il fonctionnait et que je prenne mes marques le plus rapidement possible.
Et vous l’avez dit, le début de championnat est compliqué pour Genk, 14e du classement avec cinq points en cinq rencontres… (ndlr : l’entraineur Hannes Wolf a d’ailleurs été licencié mardi après-midi)
On a en effet fait un mauvais début de saison. On se doit de réagir et retrouver un bon niveau. Il y a du potentiel dans cette équipe, le groupe, composé de jeunes joueurs, est vraiment de qualité.
«J'aime ces situations, entrer sur le terrain et devoir jouer, être créatif.»
Vous avez été recruté afin d’amener un peu de créativité au jeu de votre équipe. Dans ce contexte, ressentez-vous de la pression ?
Non, pas vraiment. Je suis quelqu’un qui aime ces situations, entrer sur le terrain et devoir jouer, être créatif. Après, oui, Genk, c’est un autre monde. Il faudra voir sur le moment présent.
Ecoutez notre reportage avec Bastien Toma: