"Aujourd’hui, il a vraiment manqué quelque chose", Julien Bonvin

"Exactement. La course de dimanche m’avait mis en confiance mais aujourd’hui (ndlr : lundi) il a vraiment manqué quelque chose. J’ai été surpris par le vent de face, qui m’a contraint à changer mon schéma pour finir sur la mauvaise jambe." Explication rationnelle pour un résultat en-deçà des attentes. En évoquant le vent, Julien Bonvin ne se cherche pas d’excuse mais au moins il sait exactement où il a pioché. Dans ces circonstances, son temps de 49’’95 ne veut pas dire grand-chose.

Déçu mais réaliste, le Sierrois n’abdique pas sur la route de son rêve olympique. "La semaine prochaine je vais enchaîner avec un 400m haies parce qu’il me faut cette limite pour les JO. Je sais que j’ai ce chrono dans les jambes. Ce n’est pas encore sorti mais peut-être que sur une course avec moins de stress, moins de pression, ça pourrait venir."

Pour être certain d’aller à Paris, Julien Bonvin doit battre son record personnel de 49’’10 pour l’abaisser à 48’’70. Dernier délai pour y parvenir : les championnats suisses prévus fin juin à Winterthour. "C’est l’un de mes prochains gros objectifs. Je sais que mon pic de forme n’est pas encore arrivé donc j’y crois."