Claude Roch reprend la présidence de "La Parenthèse"

A bientôt 76 ans, Claude Roch relève un nouveau défi. L'ancien conseiller d'Etat a repris vendredi soir la présidence de la Parenthèse. Cette institution est unique en son genre en Valais. Elle accueille de manière temporaire des personnes en situation de handicap, des "vacanciers", pour leur permettre de changer de cadre mais aussi, et peut-être surtout, soulager leurs proches.

Une association en danger

Le problème, c'est que le bâtiment qu'occupe la Parenthèse sur le domaine du collège des Missions, à St-Gingolph, "La Tourelle", est très vétuste. Compte tenu des risques, l'association a d'ailleurs reçu son congé pour la fin du mois. Une solution de repli a été trouvée avec Cérébral Valais, sa partenaire. Dès le 3 juillet, des séjours seront organisés au Botza, à Vétroz.

Mais si la Parenthèse veut survivre, il va falloir rénover complètement son lieu d'accueil au bord du lac. C'est à ce dossier que va prioritairement s'atteler Claude Roch, son ambition étant de disposer d'un projet abouti et prêt à être mis à l'enquête publique d'ici la fin de l'année. Les travaux sont évalués à trois millions de francs. Idéalement, la moitié de cette somme devrait être couverte par des dons et subventions.

Ironie du sort, depuis le 1er janvier, la commune de St-Gingolph, appelée à délivrer le futur permis de construire, est présidée par Damien Roch, fils de... Claude.

Reconnue d'utilité publique, la Parenthèse enregistre de 800 à 1000 nuitées par an en accueillant au maximum de 4 à 6 personnes simultanément.