À la découverte de la route de Niouc
On sillonne le Valais en long et en large avec Katia Clavien chaque mercredi et aujourd’hui au micro de JO, elle nous invite à prendre une route bien connue de tous les Valaisans : la route de Niouc !
Nous sommes en l’an 1300
À cette époque-là, un premier sentier existait déjà dans ses gorges et aurait été taillé à la main dans les rochers et le tracé aurait été complété par plusieurs ponts qui enjambent les précipices. Dès le 16e siècle, ce sentier est déjà bien fréquenté ! Des ponts, faits de planches sont fixés aux falaises à l’aide de chaînes pour permettre les passages les plus difficiles. L’appellation des pontiers est très certainement due à la présence de ces planches qui font office de pont. De nos jours, le long de la route actuelle, on peut voir contre les rochers une inscription gravée en latin dont la traduction approximative serait : « Les honnêtes hommes du quartier de Luc ont fait construire à leurs frais ce chemin en 1613 ». Malgré la dangerosité du chemin, on y passe ainsi à pied avec son bétail lors des remuages, des villages Anniviards à la plaine.
Au 19e siècle
Un véritable ouvrage
Il faut percer des galeries, égaliser, élargir, sécuriser de nombreux passages à flanc de rocher. Et c’est à ce moment-là que l’on creuse le tunnel des pontiers et un tronçon de l’ancienne route qui passe devant l’oratoire y est abandonné. Une décennie plus tard, en 1863, c’est la victoire ! La route carrossable est enfin terminée et l’on peut atteindre le village de Vissoie.
Des aménagements indispensables