Le PLR Frédéric Wuest veut accélérer les procédures pour les constructions publiques
Depuis le début de l'été, Rhône FM part à la rencontre des 28 nouveaux députés romands au Grand Conseil. Une série estivale, qui nous fait découvrir aujourd'hui le nouvel élu PLR du district de Sierre Frédéric Wuest.

C’est l’un des nouveaux visages au Grand Conseil valaisan. A 38 ans, le libéral-radical de Sierre Frédéric Wuest fait partie des 28 nouveaux venus issus de la région francophone du canton. Ils ont été choisis ce printemps par les électeurs valaisans.
Si c’est le premier mandat de Frédéric Wuest au niveau cantonal, il n’est pas un novice de la politique. Il a en effet siégé quatre ans au législatif de sa ville. Il y a même présidé le plénum en 2019, avant de rempiler pour un nouveau mandat l’automne dernier. « Pour cette nouvelle fonction de député, c’est une belle école d’avoir fait ce mandat au conseil général pour aborder ça avec un petit peu de confiance et de connaissance des institutions », souligne le nouveau parlementaire cantonal.
Pas forcément d'ambitions fédérales
S’il assumera donc les deux fonctions en parallèle, Frédéric Wuest n’a pas l’ambition débordante. Il sourit quand on lui demande s’il entend accéder ensuite au niveau fédéral. « Il y a aussi une tendance qui me parait légitime de favoriser la gent féminine pour avoir une meilleure parité. Je ne suis pas du tout sûr d’avoir des opportunités pour la suite », souligne-t-il.
Dans l’immédiat, Frédéric Wuest veut donc s’approprier son nouveau costume. Il n’entend pas déposer des interventions tout azimut mais veut apprendre à connaitre le parlement avant de se lancer. Membre de la commission des institutions et de la famille, il espère pouvoir faire la différence, grâce à l’expérience acquise dans ce domaine par le biais de son activité professionnelle.
Accélérer les procédures
Il souhaite notamment travailler à une accélération des procédures juridiques dans les dossiers de constructions publiques. A Sierre, rappelle-t-il, le pont de Beaulieu qui relie deux parties de la ville a été démoli il y a trois ans. Or la demande d’autorisation de la commune a été annulée et la procédure doit être reprise du début, ce qui va impliquer un retard de cinq ou sept ans. « Il est légitime que les opposants puissent faire valoir leurs objections mais ce serait bien que ce soit traité plus rapidement pour qu’on puisse arriver à reconstruire ce pont dans des délais plus acceptables », souligne-t-il.