L'extraction d'élèves perturbateurs doit pouvoir être mise en oeuvre plus rapidement au CO
Propos vulgaires, menaces verbales ou physiques et même agressions : voilà les situations auxquelles les enseignants sont parfois confrontés dans l'exercice de leur métier. Le Grand Conseil valaisan appelé à se saisir une fois de plus de la problématique.

L'extraction d'élèves perturbateurs doit pouvoir être mise en oeuvre plus rapidement au cycle d'orientation. C'est ce que souhaite le député-suppléant et professeur Edouard Carron (Vert'libéral et membre du groupe PLR). Il demande donc une augmentation des places en classes relais.
Créées il y a une quinzaine d'années, ces classes accueillent pour une durée allant jusqu'à huit semaines des jeunes du cycle d'orientation en rupture qui perturbent les autres élèves et leur apprentissage. Après quoi ils réintègrent leur lieu de scolarisation habituel.
Problème, selon Edouard Carron : pour 7000 élèves, le Valais n'offre que douze places en classes relais, six dans le Haut et six dans le Bas, ce qui génère des délais d'attente. D'où le dépôt d'une intervention au Grand Conseil valaisan sur laquelle les des députés se pencheront sur la question à la mi-juin.
De son côté, le Service de l'enseignement n'est pas favorable à une augmentation des classes relais et explore d'autres pistes à travers, notamment, un projet-pilote sur la gestion des situations particulières. Il précise qu'aujourd'hui, sur l'ensemble d'une année scolaire, les possibilités d'accueil sont de 40 élèves au total.
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