"Il faut avoir le courage de ses opinions et dire oui à l'initiative de limitation", selon l'UDC
"Non" à la sous-enchère salariale. "Non" au recours systématique de main d’œuvre étrangère. "Non" à l'augmentation démographique démesurée. Et "Oui" à l'initiative de limitation. C'est en substance le mot d'ordre des partisans du texte de l'UDC mis en votation le 27 septembre. Des arguments avancés aussi par la branche économique du parti.

"Les nôtres d'abord". C'est le mot d'ordre de l'UDC et de l'ASIN concernant leur initiative de limitation mise en votation le 27 septembre prochain. Le texte qui veut résilier l'accord de libre circulation des personnes était soutenu ce mercredi matin en conférence de presse par les initiants, dont deux entrepreneurs membres de l'union démocratique du centre. Un front aux horizons divers pour contrer l'important camp du non à l'initiative. On rappelle, les "pro libre-circulation" regroupe la majorité des partis, des syndicats et des associations patronales. Des alliances contre nature selon le conseiller national et vice-président de l'UDC du Valais romand Jean-Luc Addor.
François Pellouchoud, député UDC et patron d'une entreprise d'électricité à Fully défend également le texte. Pour lui, la concurrence et le dumping salarial engendré par la libre circulation cassent le marché économique local suisse. Sa réaction:
François Pellouchoud affirme regretter que les défenseurs des droits humains ne soutiennent pas le texte. Pour lui, dire oui, c'est avant tout une défense des entrepreneurs et des travailleurs.
Quant au risque de dénonciation de l'entier des accords bilatéraux en cas de "oui", il le dit: il faut avoir le courage de ses opinions: