Le résultat de Morgan Stanley pâtit d'un contexte "difficile"
La banque d'affaires américaine Morgan Stanley a publié mardi un bénéfice net en repli de 14%, à 2 milliards de dollars (1,7 milliard de francs), au deuxième trimestre du fait d'un contexte "difficile" pour certaines activités de conseil.

"Le trimestre a commencé avec des incertitudes macroéconomiques et une activité des clients en demi-teinte mais s'est terminé sur une note plus constructive", a relevé dans un communiqué James Gorman, patron de Morgan Stanley.
L'établissement l'a terminé "avec une solide position en matière de capital", a-t-il appuyé.
"Nous gardons confiance dans notre capacité à progresser dans des environnements de marché différents, tout en maintenant une forte position en terme de capital", a-t-il ajouté.
Le chiffre d'affaires de la banque a progressé de 2% sur un an à 13,46 milliards de dollars, marqué par un record dans la branche gestion de fortune où le montant net des nouveaux actifs déposés par les clients a atteint 90 milliards de dollars.
Mais, à l'instar du premier trimestre, Morgan Stanley a souffert du manque d'activité dans le secteur des fusions et acquisitions.
La branche d'investissements, qui comprend essentiellement la gestion d'actifs, a également cédé du terrain dans le sillage du déclin de la valeur des actifs par rapport à la même période de 2022 et de "l'effet cumulatif des retraits".
Dans ce contexte, Morgan Stanley a racheté pour un milliard de dollars d'actions propres sur le trimestre, soit un peu plus d'un tiers de l'enveloppe utilisée un an plus tôt. Un nouveau programme de rachat a été autorisé, d'un montant de 20 milliards de dollars, sans date d'expiration.
Le deuxième trimestre a également été marqué par une charge exceptionnelle de 308 millions de dollars pour licenciements et des dépenses d'intégration de 99 millions.