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Il y a 30 ans, l’URSS s’effondrait. Rencontre avec un témoin valaisan de l’événement

Le 25 décembre 1991, la chute de l’Union soviétique marque la fin de la guerre froide. Si elle clôt cette période de fortes tensions internationales, elle ouvre aussi une décennie économiquement difficile pour la population russe. Le témoignage d’un Valaisan d’adoption.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
27 déc. 2021, 05:00
Putsch Moscou
Putsch Moscou ©Keystone-ATS

Il y a 30 ans, le monde entrait dans une nouvelle ère. Le 25 décembre 1991, l’Union soviétique (URSS) cesse officiellement d’exister. Le président Mikhaïl Gorbatchev annonce sa démission à la télévision. Tous ses pouvoirs sont transmis au président de la nouvelle Fédération de Russie, Boris Eltsine. L’événement met fin, de facto, à la guerre froide, cette période d’un demi-siècle marquée par de fortes tensions internationales entre le camp capitaliste mené par les Etats-Unis et le bloc communiste rangé derrière l’Union soviétique.

La dislocation de l’URSS avait toutefois débuté depuis quelques mois. Certaines républiques soviétiques avaient fait sécession. La politique de réformes économiques et sociales lancée par Gorbatchev n’a pas atteint son objectif et la tentative de putsch, en août 1991, de certains tenants de la ligne « dure » du Parti communiste afin de reprendre le contrôle du pays a échoué. Le 8 décembre, les dirigeants des républiques soviétiques de Russie, d’Ukraine et de Biélorussie, les trois pays fondateurs de l’URSS en 1922, se réunissent en secret pour signer la fin de l’Union.

Des « opportunités » pour les jeunes

Nous sommes partis à la rencontre de Maxim Avdeev. Ce Sédunois d’adoption est établi en Valais depuis 2010. Né en URSS, il avait 18 ans en 1991 et débutait des études universitaires en économie à Moscou. Il raconte que les jeunes comme lui étaient favorables à la dislocation de l’Union soviétique et à l’ouverture qu’elle a provoquée.

« Nous avions compris que nous pouvions vivre différemment, que nous pouvions travailler autrement que dans l’économie planifiée, que nous pouvions sortir du pays pour voir le monde. Nous pouvions désormais apprendre beaucoup d’autres chose auxquelles nous n’avions pas accès à cause du contrôle de la presse durant la période soviétique », raconte Maxim Avdeev.

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Ce dernier se souvient toutefois que la transition des années 1990 a été beaucoup plus difficile pour les personnes plus âgées, comme ses grands-parents. « Les conséquences économiques ont été dramatiques, avec l’inflation qui est allée jusqu’à des centaines de pourcents par année. Ils ont perdu toutes leurs économies. Ils ont travaillé toute leur vie pour arriver à la misère à 65 ans », ajoute le Valaisan d’origine russe.

Une nostalgie encore très répandue

La situation économique des années 1990 a poussé une partie de la population à regretter l’URSS et à éprouver de la nostalgie vis-à-vis de la période soviétique. Un sentiment qui perdure chez beaucoup de Russes aujourd’hui encore.

« La nostalgie est plutôt présente chez les gens qui ont vécu les meilleures années de leur vie en Union soviétique, mais qui n’ont pas réussi à s’adapter au nouveau mode de vie. Ils ont eu la nostalgie des éléments qui étaient bien pour eux, comme la stabilité offerte par l’Etat. Mais ils n’ont pas pris en compte toutes les choses que l’URSS leur interdisait de faire », explique Maxim Avdeev.

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S’il affirme ne pas éprouver de nostalgie, le Sédunois relève toutefois certains aspects positifs de la vie quotidienne en Union soviétique, comme la sécurité publique et la sécurité sociale. Mais aussi la possibilité de partir en vacances au moins une fois par année, même si ces voyages étaient limités aux frontières de l’URSS.

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FP
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