Vernayaz : il n'y a plus d'espoir de sauver les emplois chez Constantin Martial & Cie
A Vernayaz, les négociations autour de l'entreprise Constantin Martial et Compagnie sont assez crispées. Les syndicats annoncent que le propriétaire français refuse une éventuelle cession du site. Il n'y a plus d'espoir de sauver les emplois
20 jours après l'annonce de la cessation d'activité de l'entreprise Constantin Martial & Compagnie, à Vernayaz, il n'y a plus d'espoir de sauver les emplois.
Les salariés et les syndicats SCIV et Unia se sont réunis mercredi en fin de journée à Martigny. Et les nouvelles ne sont pas bonnes. Il n'y aura pas de repreneur. Le propriétaire français de l'entreprise, PBM Groupe, a écarté cette hypothèse. 33 postes de travail seront donc bel et bien perdus d'ici l'automne.
C'est pourquoi, au terme de l'assemblée, les collaborateurs de Constantin Martial & Compagnie ont donné mandat au SCIV et à Unia d'entamer des négociations. Le but est d'obtenir un plan social "à la hauteur du préjudice subi". Le mois de salaire d'indemnité promis par PBM Groupe en est bien éloigné, jugent les syndicats, surtout pour les travailleurs "les plus anciens et les plus expérimentés".
PBM Groupe nuance
De son côté, la direction de PBM Groupe précise que le nombre de licenciements a pu être ramené à 30 et insiste sur le fait que l'entreprise Constantin & Cie continue son activité mais avec un effectif réduit. Les clients et fournisseurs ont "tous été rassurés sur ce point". Si la production va être délocalisée, c'est parce que le site ne répond plus aux normes et que "les coûts de réfection sont démesurés".
Directrice des ressources humaines, Christelle Mouchon ajoute que, depuis plusieurs années, la société ne fait pas de bénéfice. "L'entreprise n'est absolument pas viable", conclut-elle.
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