Le nouveau refuge de la SPA Valais est en train de passer du rêve à la réalité
Le nouveau de refuge de la SPA Valais qui doit prendre place à Uvrier est en bonne voie de devenir réalité. La SPA se trouve malgré tout face à un défi de taille: trouver les fonds nécessaires pour faire sortir de terre ce nouvel établissement.

Voilà ce qu'annonce la présidente de la société de protection des animaux du canton, Biliana Perruchoud. Selon elle, ce nouveau refuge qui se situera à Uvrier permettra d'accueillir des animaux dans une ambiance bien plus adaptée à leurs besoins. Mais aussi de rendre plus agréables les conditions de travail du personnel. "Actuellement, le refuge d'Ardon se situe sur une parcelle de 2'000 mètres carrés alors qu'avec le nouveau refuge, la parcelle sera doublée", précise Biliana Perruchoud.
Pas à l'abri d'une urgence
Autre raison de ce changement devenu nécessaire, le fait que le refuge d'Ardon n'est plus conforme à la loi. Le canton du Valais a même souhaité que d'ici à la fin de l'année 2024, ça soit le cas. Que ce soit pour ce qui est de la perte énergétique des locaux actuels ou en ce qui concerne les dimensions des boxs pour animaux.
"Nous poussons un petit peu les murs si besoin"Biliana Perruchoud, présidente de la SPA Valais
Car qui dit établissement trop petit, dit aussi problème d'hébergement. La SPA Valais n'est d'ailleurs pas à l'abri d'une urgence. D'autant que le refuge d'Ardon est l'un des seuls établissements du canton en mesure d'accueillir des animaux en détresse.
Grande palette de centres d'accueil
D'autres lieux qui ne sont pas liés à la SPA sont d'ailleurs également au bénéfice d’une autorisation professionnelle d’exercer et accueillent animaux séquestrés, blessés ou orphelins. Et tous types de bêtes y trouvent refuge, qu'il s'agisse d'écureuils, d'oiseaux ou encore d'animaux de rente. C'est par exemple le cas de "La Bouche qui rit", une association à but non lucratif et reconnue d’utilité publique qui a comme mission de sauver des animaux de rente maltraités ou destinés à la boucherie. Ou encore de l'association "Les Chats du Robinson" qui a pour but d'accueillir les femelles gestantes ainsi que de trapper les chats errants pour les stériliser, les déparasiter puis les relâcher. Souvent, ces établissements travaillent dans l'urgence, de concert avec les autorités compétentes que sont la police ou les vétérinaires du canton.
"En plus des animaux en pension, il peut y avoir un arrivage d'un cas de séquestre parce que nous collaborons étroitement avec le service vétérinaire cantonal. Nous répondons toujours positivement à cet appel et nous poussons un petit peu les murs si besoin", précise la présidente de la société.
Collecte de fonds
Le refuge d'Uvrier arrive de fait à point nommé. S'il manque encore une bonne partie des 6 millions de francs de fonds nécessaires à sa mise en place, Biliana Perruchoud reste optimiste pour la suite. "Nous avons des généreux partenaires qui nous soutiennent. Cependant, il faut que la population valaisanne se mobilise. Plus vite, ça sera construit, plus vite on pourra arrêter un budget de manière définitive, parce que ça fluctue fréquemment".
Pour le moment, la présidente de la SPA Valais l'annonce, un montant d'1,5 million de francs est déjà assuré. Une récolte de dons pour accélérer la mise sur pied du nouveau refuge est également en cours sur le site de la SPA Valais.
Quant au reste, tout est planifié, selon Biliana Perruchoud. Le terrain du nouveau refuge a été trouvé, les plans ont été réalisés et les autorisations données.
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