La surveillance du débit des bisses valaisans pourrait devenir numérique
La technologie au secours des bisses valaisans. Demain, la surveillance de leur débit pourrait être assurée en continu et à distance grâce aux solutions numériques. On sera alors très loin du garde du bisse, de la roue à aube et du marteau.
Témoins encore bien vivants du passé, les bisses du Valais se préparent à entrer de plain-pied dans la modernité.
La semaine prochaine, le pôle d'innovation BlueArk Entremont organisera un séminaire à distance dédié à la surveillance de leur débit.
Historiquement, c'est un marteau entraîné par une roue à aube qui permettait au garde du bisse de vérifier le bon fonctionnement de l'ouvrage.
Aujourd'hui que les bisses sont d'abord devenus des lieux de promenade et de détente, on compte sur des bénévoles ou du personnel communal.
Mais, demain, la technologie pourrait prendre le relais.
Du marteau de bois à la fibre optique
Cinq systèmes ont été proposées lors du dernier BlueArk Challenge, en décembre, afin de détecter les anomalies. Ces suivis de débit en continu pourraient passer, par exemple, par l'émission de signaux numériques ou la pose de fibres optiques dans le lit-même des bisses, explique Stéphane Storelli, de BlueArk Entremont. Le but du "webinaire" de la semaine prochaine sera précisément de confronter les solutions et "de dessiner les contours d'un projet innovant et collaboratif".
Le Valais a connu jusqu'à 600 bisses. 300 sont encore répertoriés dont les deux tiers en exploitation.
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