Un nul frustrant pour le FC Sion et une infirmerie qui se remplit
Le FC Sion prend un point à Zurich mais repart frustré du Letzigrund. Le match nul 2-2 reste difficile à avaler pour les joueurs de la formation valaisanne.

Le FC Sion a décroché un point sur la pelouse de Zurich dimanche après-midi mais dans les têtes valaisannes ce le 2-2 ramené du Letzigrund sonne comme une maigre récompense. « Je suis vraiment déçu », pestait le défenseur Numa Lavanchy encore sonné par une partie émotive, certes, mais pas très belle à regarder.
Verre à moitié plein
« C’était un match bizarre, poursuivait le latéral droit ex-Lugano. Un match qu’on aurait peut-être perdu il y a quelques mois. C’est quand même bien de prendre un point à Zurich. » Un état de fait qui n’enlève rien à la déception déjà exprimée. Les Valaisans avaient ouvert la marque par Fortuné à la 20ème minute. Le 2-1 pour la formation sédunoise a été inscrit par Cyprien sur coup franc à la 44ème. Les deux buts zurichois, un par mi-temps, sont tombés sur pénalty, par Dzemaili.
« À 2-1, on aurait dû marquer encore un but. On a manqué le coche de ce côté-là. » Numa Lavanchy
Sans forcément commenter les faits de jeu et autres décisions arbitrales, Numa Lavanchy voulait surtout revenir sur ce qui a manqué à son équipe pour faire la différence. « On avait le match en main. À 2-1, on aurait dû marquer encore un but. Zurich était en difficulté. Nous avons disposé de plusieurs situations que nous n’avons pas su convertir en occasions. On a manqué le coche de ce côté-là. » C’est vrai que le FC Sion ne s’est pas procuré la fameuse chance qui aurait pu lui permettre de tuer le match. Trop de gestion ? Pas la volonté de jouer les coups à fond au risque de se découvrir ? Questionné sur ces points, l’entraîneur de la formation sédunoise, David Bettoni, apporte une autre explication.
Face aux évènements
Dans la tempête que représente son combat pour le maintien, le FC Sion doit lutter contre le courant, qui l’entraîne vers la chute. David Bettoni, quoi qu’il puisse penser, ne nous dira rien en ce qui concerne les deux pénaltys obtenus par Zurich, qui mènent à chaque fois à l’égalisation. Pas un mot non plus sur les échanges musclés, sur l’utilisation de la VAR (arbitrage vidéo) ou encore sur l’impunité de certains joueurs, adversaires du FC Sion. Le technicien français est un gentleman et il le restera. En revanche, il accepte volontiers de commenter les autres coups, rudes, portés à son groupe. On parle ici des blessures, très – trop ? – nombreuses. Balotelli, Itaintinga, Lindner, Moubandje et Cavaré manquaient à l’appel. Gora Diouf après 5 minutes, Iapichino (iapi-kino) à la mi-temps et Kevin Fickentscher à la 70ème sont venus s’ajouter à cette liste des joueurs sur le flanc. Reste à savoir pour combien de temps.
Alors qu’il parvenait, tant bien que mal, à tenir son avantage, malgré une certaine désorganisation en raison des blessures, le FC Sion a encaissé le 2-2 sur une action litigieuse. Un 2ème pénalty, détourné par Safarikas puis retiré par Dzemaili. Une cascade d’évènements, qui laissent un sentiment amer aux joueurs valaisans. Voilà ce qu’en dit l’attaquant du FC Sion, Gaëtan Karlen, à l’interview.
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