Trouver une place d’apprentissage grâce à Sierre-Zinal, pari réussi pour Adnan Sadeka

Pour la troisième année consécutive, le projet Run&Sign (courir et signer en français) ouvre les portes du monde professionnel à des jeunes en manque de solutions. Au programme, un coaching sportif bien sûr, mais également un suivi complet de toutes les étapes qui mènent à la place d’apprentissage tant convoitée. Préparation d’entretiens, élaboration des lettres de motivation et des dossiers de candidature, c’est tout un mécanisme qui se met en place pour faire le lien entre employeurs et futurs employés.

Un projet qui a déjà fait ses preuves

Pour cette 3ème édition de Run&Sign, 80% des jeunes qui se sont embarqués dans l’aventure ont déjà trouvé une place d’apprentissage. Et ce n’est peut-être pas terminé, car le projet se veut flexible. Comme l’explique Gael Sagi, coach Run&Sign. « On dispose de 10 places. Mais lorsqu’un jeune a trouvé une place d’apprentissage, c’est une place qui se libère pour le suivi de quelqu’un d’autre. Je ne peux qu’encourager ceux qui sont intéressés à nous contacter. C’est aussi valable pour les employeurs qui ont des places à disposition et qui peinent à trouver des apprentis. »

Intégration par le sport

L’encadrement et le suivi proposé sont salutaires pour ceux qui ont sont restés sur le carreau après des mois, voire des années de recherche. Au-delà du coaching sportif et de l’aide dans les démarches administratives, Run&Sign apporte aussi un soutien moral à ces jeunes. Exemple avec Adnan Sadeka, 18 ans. « Après plusieurs mois de recherches de mon côté, je ne trouvais rien. Et c’est alors que j’ai eu la chance de participer à ce projet. Il y a l’aspect sportif et aussi l’aide avec les lettres de motivation. Et surtout les coaches ne nous lâchent pas et ils nous donnent plein de conseils. »

Avant de compléter la course en septembre prochain, Adnan Sadeka a déjà réussi son aventure Run&Sign, puisqu’il a trouvé une place d’apprentissage. Une réussite pour ce jeune d’origine syrienne arrivé en Suisse il y a moins de 5 ans.

« Les coaches ne nous lâchent pas et ils nous donnent plein de conseils. » Adnan Sadeka

Adnan Sadeka en est d’ailleurs convaincu : le sport lui a servi à entrer dans le monde professionnel, mais plus globalement ce fut un facteur déterminant dans son intégration. « Franchement le sport m’a beaucoup aidé. Quand je suis arrivé en Suisse, je ne parlais pas un mot de français. Mais j’ai pu jouer avec les autres jeunes de mon âge et me faire comprendre en faisant des gestes. »

Et pour aller au bout de son défi, Adnan Sadeka n’a qu’une seule chose en tête. Terminer Sierre-Zinal. Il participera à la course, comme les autres jeunes du projet Run&Sign, le 13 septembre prochain.